mercredi 7 avril 2010

où il était temps

J'ai enfin osé demander à mon chef de choeur (celui qui est drôle, jeune, sympa, talentueux, agréable, efficace, inspiré, charmant ET qui a remarquée mon gros popotentiel), s'il voulait bien m'aider pour les concours de Berlin. Il a très gentiment accepté, en ajoutant "Je suis pas sûr de te servir à quelque chose"
il est mignon

lundi 5 avril 2010

où chuis la plus ptite

J'ai été promue plus jeune choriste du choeur.
ce qui a certains avantages
pour ne pas dire des avantages certains.

D'abord, je trouve que j'ai bien le droit de chanter moins bien que les autres. 
Na. 
et ensuite, l'attention que me donnent les mâles des environs est plutôt flatteuse. 
(J'ai pas beaucoup de mérite)
Mais quand même. 
Je profite des galanteries des plus vieux et des attentions des plus jeunes. 
qui d'ailleurs, sur ce point, sont beaucoup moins lourds et poussifs que les francophiles
et je vous jure que ça fait du bien..

dimanche 4 avril 2010

où l'on passe à la télé sans même le savoir

Salute les enfants,

Nous revoilà. Et bien, c'est une bonne semaine que nous avons eu là.
Avec une première Passion selon St Matthieu relativement catastrophique, avec panne de courant (donc pas d'orgue au moment de commencer), chef sous speed (au moins), direction à la moulinette, et nous qui gueûlons comme des matelots. Bon. Puis quand même un retour sympa dans le bus, à 2h du matin, où l'on s'occupât essentiellement de descendre cet idiot de Roy Goodman, le chef en question.
          Ce qui est drôle, c'est que le bonhomme est quand même assez connu, et que justement, son nom guaranti un certain public. Mais en vrai il est juste fou.
   La deuxième, à Groningen, fut moins catastrophique. Encore trop vite, mais bon, un représentant du choeur, un de l'orchestre et un des solistes avait râlé, donc il s'est calmé un peu. Mais c'est son choix, il l'aime comme ça, sa Matthaüs, et Monsieur dirige, donc Monsieur choisit. 
Bon.
   Ceci dit, chaque fois c'était un peu mieux quand même. Puis on a terminé avec deux concerts à Leiden, dans la Pieterskerk. Qui s'avérait être un des deux plus grandes Passion du pays, avec celle de Naarden. 
Curieux, parce que je ne nous trouvais pas si formidables que ça, mais peut être que je suis trop perfectionniste.
et donc à Leiden, on y va pour se montrer, parce que tous les pontes de la politique hollandaise s'y pointent, les animateurs télé et autres jet setters. 
Ouais. Moi, je m'en fout t'façons, je les connais même pas, à mes yeux c'est tous les mêmes, des vieux en général, et ils font bien ce qu'ils veulent. D'ailleurs je vous laisse deviner le prix de la place au premier rang...
mon dieu mon dieu. ben si, 105 euros, voilà. sans commentaire.

Donc on chante, jeudi blanc et vendredi saint, et il s'avère que vendredi, on a été filmés et qu'on est passé sur un genre de TF1 quelconque. 
Gosh ! Et mon droit à l'image alors, hein ? On m'a pas demandé mon avis, non mais ! je vais les trainer en justice, moi. En plus, j'avais été privée de robe de concert, puisque la mienne ( toute jolie toute neuve toute chouette) n'était pas assez longue (en dessous du genou) et que je devais porter un truc bien bien couvrant et surtout pas trop... tu vois. bon. genre. hin ! 
Donc je me retrouve à la télé, avec un jupe prêtée par une collègue, et même pas on m'avertit !
(bon, en vrai, on ne voit pas un centimètre de ma trombine, mais c'est pas grave, hein, faut faire valoir ses droits, que diable)

Puis faut dire que notre Jésus était super formidable, (encore une tête parmis les têtes) puis super drôle et accessible pour le reste, ce qui ne gâche rien. J'ai même osé prendre mes joues bien roses et le féliciter, lui raconter mon admiration et l'honneur que c'était de chanter ma première Matthaüs avec lui, à Leiden, pour vendredi saint. et il m'a dit que le Bachkoor n'avait jamais aussi bien sonné que cette année. Je me suis abstenue de lui dire que c'était normal. Restons humbles après tout.

Et pour le reste, sachez que la hollande ne connait pas de flageolets, et c'est bien dommage. mais ils ont plein d'autres trucs qui font péter, donc ça rattrappe.

Puis là, comme il faut quand même aller fêter Pâques, ben je vais me gaver de trucs gras et viandus chez mon oncle et ma tante... entre nous, ça me réjouis moyennement, mais je me prépare déjà moralement à refuser gentiment les multiples tentatives de remplir encore mon assiette et mon verre. Et après, ils osent encore faire des commentaires sur ma ligne. Franchement.

Bien ! le reste, c'est du détail, alors vous avez qu'à m'appeler. na. quand j'aurait un téléphone. un jour. bref.

des bosses grises quand même !