lundi 14 mai 2012

où Facebook a assassiné la glouberie


je le dénonce

tout à fait
j'accuse !
que la facilité de poster un petit message idiot avec une photo
direct de mon téléphone
sur ce média idiot
le jeu de trouver en le moins de mot possible
la phrase qui fait mouche
ou essayer quoi
bref
la flemmardise
la fatigue de devoir taper sur ce clavier d'ordi
et regarder cet écran trop minus
ont tué la glouberie
voilà
mais c'et pas que des mauvaises nouvelles
parce que ya aussi ma vie sociale tellement plus sociale
que j'ai plus tellement envie de raconter encore les même histoires à l'écrit, à ceux restés au loin
pis ya aussi que langagièrement parlant, mon français recule
et mon hollandais prend du terrain
de fait
de fait
mon écrit devient bizarre
je veux utiliser des expressions et des tournures de phrases qui n'existent pas en francilien
et je ne retrouve plus les bonnes les vraies les dures de dures
puis ya ce nid que j'ai trouvé sur mon chemin
hier soir
en rentrant à pieds puisque mon fier cheval d'acier m'avait laissé avec une roue crevée
ce nid qui m'a fait penser que j'avais trouvé mon nid
alors
voilà
la vie a tué la glouberie
un peu, beaucoup, passionnément
c'est pour le bien
toujours
:)

quand je s'rai grande

moi quand je s'rai grande, je ne me brûlerai plus la langue en goûtant les pâtes
ni les doigts en vidant la grille de l'évier où on vient d'égoutter les pâtes
je s'erai malgine quand je s'rai grande
ce s'ra bien...

dimanche 13 mai 2012

gastronomies

ce soir au menu :
pain de seigle nord-hollandien, beurre de cacahuètes et cerises haribo.


qui dit mieux ?

lundi 7 mai 2012



The best things in life are for free





Myself
and also some guy named G. Orwell

mardi 1 mai 2012

insomnies

Je savais que je parlais allemand dans mon sommeil, que j'ordonnais de nettoyer le bar et que je donnais des coups de pieds en hurlant à mon frère d'arrêter immédiatement, mais voilà qu'y parait que je chante en plus.


comment vous voulez que je me trouve un bonhomme ? hm?



lundi 23 avril 2012

il arrive toujours un moment comme ça
où en dépit de toute leur coolitude
leur fidélité à toute épreuve et sans faille
les souvenirs attendris des beaux moments passés ensemble
au fond de cette paire de godasse elle aussi décédée
(paix à son âme)
il arrive le moment
où il faut se séparer.
ça fait mal.

lundi 16 avril 2012

Oiseaux

Ya des jours comme ça où je suis atteinte du syndrome de l'autruche, et où plus j'ai à faire, plus j'ai envie de m'enfouir la tête dans le canapé,le sable, n'importe quoi d'autre que la liste de choses à faire urgemment.

jeudi 29 mars 2012

Bande de dégonflés

je crains qu'il y ait bien des choses dans la vie qui commencent bien fermes et enthousiastes et qui finissent par se dégonfler plus vite qu'on le voudrait. Les ballons d'hélium, les brushing, les envies, ce sentiment de satisfaction après avoir acheté un truc, les soufflés au fromage, les amours, les épinards, certaines parties du corps masculin, certaines parties du corps féminin (quoi que moins vite) les idées, les oeufs en neige, les rêves, les chevilles et les bonnes résolutions.

dimanche 25 mars 2012

Passions (enfin, surtout celles du Christ quoi)

Ah !
ah !
ah...

quelle belle journée, quelle belle période, et oh comme c'est étrange de se remettre à typer. à tel point que je ne sais même pas comment ça se dit en français, typer.
enfin.

belle journée d'hier
que concernant les considérations météorologiques, ben on arrive à se prendre des coups de soleil, en mars, au plat pays, je trouve ça pas assez réussi.

ensuite, ben hier on avait un concert
enfin, un concert
un truc étrange
de l'interdisciplinaire à la Fontys (mon école)
avec un Stabat Mater de Pergolese (vieux baroqueux) accompagné par un ensemble de saxophones, quatres accordéons, deux vibrafones, deux marimbas et une fanfare de trompetteux entrombonés. et là je ne parle que de la musique. de fond, la musique.
(au cas où, c'est un morceau pour deux chanteurs qui se joue généralement avec un quatuor à corde ou avec orgue...)

et devant, ben un tas de gens qui font des trucs bizarres, des hippies, des mariées en deuil qui ont perdu leur enfant, de clowns qui jonglent mal avec des chapeaux, des danseuses qui tirent la langue et font des bras d'honneur, de business women qui hurlent dans des mégaphones des textes absoluments abscons... c'était très très étrange. et pourtant je ne suis pas difficile. je vous laisse imaginer l'outrage fait à mes collègues chanteurs, pour la plupart conservateurs comme pas possible ( c'est dommage je trouve, à 19 ans, c'être dans cet état d'esprit mais bon)

on est sortis de là tous un peu sonnés et vaguement déçus que le soleil soit déjà parti. mais heureusement, il y avait le chemin de retour... et les énormes ballons d'hélium qui flottaient autour de l'église et qu'on s'est mis dans le crâne de ramener à la maison. et les beaucoup trop chargés bien sûr avec tenue de concert plus sac à main plus fleurs plus ballon géant. et les mauvaises indications d'horaires de bus qui nous font poireauter pendant 20 mn. c'est pas grâve. on aime poireauter. c'est dommage quand la compagnie aime moins poireauter. mais c'est pas grâve. puis ya le soulagement quand le bus arrive enfin, et qu'on grimpe dedans avec nous ballons énormes. pis on papote. pis on discute. pis on rigole. pis on se rend compte au bout d'un moment que quand même, ce chemin semble tout à fait étranger et que c'est louche. pis ya cette halte terrible où tout bascule, et où une horde de mômes et leurs parents (hooligan, fréquenteurs de parc d'attraction ? sportifs motivés par les premiers rayons de soleil?) envahissent le bus. et là c'est le drame. de plus en plus on se rend compte que non, c'est pas le bon bus, qu'on va devoir marcher, et puis évidemment quand vient le moment de sortir, ben c'est plus possible à cause de tous ces gens et du trop gros ballon. que quand enfin on arrive à s'extirper du bus de la mort, on a oublié de valider sa carte de transport, donc ça nous à coûté 5 euros. bon. c'est pas grâve ! on est très très fâchés contre notre foutu karma du transport en commun, mais c'est pas grâve. on hurle un peu et on crie dans les rues désertes. pis on se pique un fou rire. et les enfants sont jaloux de notre ballon. et les grands aussi. puis on commence à avoir des ampoules. on arrête de rigoler. les talons ça va bien 2 minutes.
mais là, on arrive au Ringbaan Zuid, et entre le manteau rouge, les talons, le mini short, la tenue de concert, le maquillage de concert (bôcoup) et le ballon rouge géant, forcément, forcément.. à fond le klaxon.
et la tronche qui s'allonge et qui s'allonge au fur et à mesure que les ampoules se gonflent se gonflent
et ce foutu bus qui devait s'arrêter devant la porte
et ces foutus mauvais conseils d'horaires
et ce foutu ballon qui nous les gonfle
et ces foutus godasses
et cette manie de boire beaucoup trop que je me retrouve toujours à devoir pisser quand je peux pas
et ce foutu sac beaucoup trop lourd que pourquoi mais pourquoi il faut toujours qu'il soit aussi plein
et ce foutu chien qui saute encore une fois sur mes collants

aaaaaaaaah

l'espace d'un instant j'ai saisi l'ironie de la situation
ayant chanté toute l'après midi sur le calvaire du Christ
que c'était bien normal qu'il me la rende 
avec un ptit ricanement




dimanche 18 mars 2012

et merde...

je dois ajouter à la longue liste des choses auxquelles je ne crois plus (et auxquelles faut pas que vous croyez non plus) : j'ai nommé les indications de couleur sur la boite de coloration pour cheveux. que quand ils te disent : brun chaud ben en fait ils veulent dire corbeau carbonisé roulé dans le goudron.
maintenant j'ai l'impression que mes idées noires se sont matérialisées sur ma tête. et je peux les voir ! c'est encore pire !!
mais bon, je vais les laver pis les relaver pis les rerelaver et espérer que c'est de la daube t'façons et que ça va se calmer un peu tout ça.


sinon, vous, ça va ?

samedi 17 mars 2012

à la longue liste des choses auxquelles je ne crois pas j'ajoute aujourd'hui : la glace allégée.

samedi 3 mars 2012

Dans le port d'Amsterdam

Dans le port d'Amsterdam
Ya pas tellement de marins qui chantent les rêves qui les hantent aux langueurs océanes
Mais ya un ptit vieux d'autre moins 70000 ans tout courbé avec les doigts rouillés d'arthrose qui improvise quelques accords de jazz sur piano de la bibliothèque
Puis Des mouettes, de nouveaux, ces mouettes...
Et toute cette internationalitude qui se promène
Un café avec un chat dedans
Sur la table même, le chat
le supermarché chinois qui sent le durian (toxique)

Et un je ne sais quoi qui me rend joyeuse
Peut être l'histoire de la fleur et des étoiles dans le ciel
Que de savoir que quelque part sur une de ces millions d'étoiles
Ya ta fleur
Ben ça te fait regarder le ciel avec d'autres yeux

Et puis cette petite pensée qui me chatouille à chaque rebord de fenêtre
À chaque pont
Que peut-être
Tout à l'heure
Tout bientôt
Cette ville là, ce sera la mienne

Hmmmmmm...
:)
Y fait tout chaud là d'dans

mardi 28 février 2012

êêêtre une femme uuuunneuh femme (tatatataaatata)

et bien les enfants, je crois que je vais vous décevoir mais j'ai des lacunes en féminité :
j'aime pas les blagues sexistes anti-bonshommes, j'aime encore moins les coeurs roses et les peluches et tous les trucs pseudos romantiques mignons qu'ils essaient de nous vendre, j'ai vraiment aucun instinct maternel avec les enfants (éloignez-les de moi) et je déteste le trop chou petit chien avec lequel j'habite (faites-en une carpette par pitié)
puis entre le type qui veut me pouser et celui qui ne veut pas d'histoire trop sérieuse, j'aurai choisi le deuxième.
hm.
le jour où je commencerai à aimer le foot je me poserai sérieusement des questions.


(psssit, restez à l’affût, je suis sur le point de publier tout pleins de post que j'avais écrits du temps où mon ordi faisait la guerre de l'internet dans mon vieux maison, oui oui, le 4ème chez moi en 6 mois, je cherche à entrer dans le livre des records)

vendredi 27 janvier 2012

Des listes, toujours des listes

J'aurai pu vous parler de robes camisoles qu'on envisage d'appeler les pompiers pour nous en sortir, d'iphones tombés dans les Wc mais miraculeusement ressucité par les larmes sincères d'un coeur pur (les miennes), de redémenagement que décidemment on y prend goût, de fêtes en jeux de rôles et de gros poissons dans des petites rivières, de musique de ya 300 ans jouée à l'accordéon et au saxophone, de doigts moins grignotés et de boucles en forme d'oiseau, de dégustation de whisky écossais et de post its dans la salle de bain mais pfff, ça en fait des choses à raconter...
La morale de l'histoire c'est la vie est douce et qu'on continue de s'en émerveiller un peu tous les matins, alors voilà...

Et aujourd'hui, il fait très doux

mardi 24 janvier 2012

ou pas

je devrai bosser mon italien
mais justement j'ai envie d'autres choses
d'écrire
à propos de ce temps dont tout le monde se plaint et que je trouve éclatant de beauté
étincelant de diamant et qui me rend mon moral quand je m'encre les idées
en d'aller courir, de jouer avec mon téléphone, de prendre un bain, me vernir les ongles des pieds, envie de vous le raconter
mais pas d'apprendre mon italien, non
envie de faire mes cartons, de faire à manger, des bulles, l'amour et des galipette
envie d'allumer des bougies et de me perdre dans leurs pensées
envie de murmurer des chansons qui n'existent pas
envie
mais envie d'italien, non

vendredi 20 janvier 2012

Moi quand je s'rai vieille, je s'rai jeune

Aaah, les bonnes rencontres
Celles dont attend rien et qui se révèlent formidables
Je trouve ça magique

Je me retrouve à manger chez une veuve d'un oncle à ma grand-mère maternelle (oui)
Un soir où je suis enrhumée, que j'ai beaucoup trop peu dormi et que je me pose des questions existentielles à la con, où j'ai une drôle de sensation dans le ventre
Que j'ai eu une journée trop émotionante
Et que j'ai qu'une envie : aller me coucher et sombrer dans un sommeil sans rêves
Et je me retrouve donc chez cette dame de 78 honorables balais
Dont on m'a dit qu'elle était collante

Et on parle
Et on rigole
Et on se trouve
Et elle me fait rire en plaisantant sur la boisson
Sur les peaux qui pendent
Et sur la laideur des vieux gars
Que décidément elle préfère dormir seule que se retrouver au près d'un moche
Et on se trouve
Sur la culture
Sur le carpe diem
On se perd sur son chien
Un horrible roquet bouffeur d'attention selon moi
Et une charmante bestiole selon elle
Et on parle
Et on rigole
Et on se trouve sur les enfants
On parle de jeunesse
Pis de vieillesse
Mais finalement on parle que de jeunesse
Et on s'invite au théâtre
Et on s'en va toute revigorée et tout étonnée
Et toute reconnaissante à la création de m'avoir donnée une si belle fin à cette drôle de journée

mardi 17 janvier 2012

Bête(s)

vous croyez que si on donne moins à manger aux chats, on aurait moins souvent besoin de nettoyer leur bac ?

samedi 14 janvier 2012

Les bons achats

Je viens d'acheter un pantalon
Super sex
Tellement qu'il me faut de l'aide pour en sortir
(ya pas de mal à se faire aider)
Et de l'aide pour y entrer
Et là c'est tout de suite moins glamour

jeudi 12 janvier 2012

J'ai la réponse ! J'ai la réponse ! Qui a la question ?

dimanche 8 janvier 2012

Le karma du voyage moi j'vous l'dis

Alors ! Où est-ce qu'on peut disliker la Lufthansa ?
Coincée 3 h à munich par 1°C, alors qu'on a raté sa correspondance et que les deux vols suivants sont complets, et que l'option escale de plus à Zürich tombe à l'eau avec l'appareil qui a décidé d'être malade,
que tous les escalators dans le bon sens qui décident de prendre une pause et les pieds qui pleurent d'ampoules et que maintenant que j'ai plus besoin d'aide, çe type de KLM qui n'arrête plus de parler à mes seins.
Tout ça alors qu'un rendez-vous galant m'attendait au plat pays.
Retenez-moi avant que je bouffe tous les bonbecs achetés pour mes colocs

samedi 7 janvier 2012

Rituel

Et encore une fois, avoir réussi dans un effort surhumain à rentrer dans sa valise un contenu prévu pour 3 et à la fermer sans qu'elle n'explose, réaliser que j'ai oublié de prendre mes chaussettes pour demain, et défaire tout le travail pour les récupérer puis que je les mets toujours en dessous du reste, pour finir par tout jeter dedans en vrac et en colère.
Et curieusement, j'arrive à le faire à chaque fois que je pars.

lundi 2 janvier 2012

ça n'existe pas


une foumie parlant français, parlant chinois et javanais
ça n'existe pas ça n'existe pas
des oranges grandes comme des melons
on y croit ?
on y croit pas ?


pour une raison inconnue, la goinfritude inhérente à la période est esquivée cette année

envie de jouer du chopin en mangeant des chupa chups
et de compter les oiseaux dans le poirier
on a pas de poirier
mais vous voyez l'idée


...


on est bien
il fait doux
un peu de rien
un peu de tout


des hirondelles
sans le printemps
et des lamelles
de cheval blanc

c'est drôle comme ça se passe des fois
comme ceux qui cherchent 
et ceux qui trouvent
sont rarement les mêmes
c'est drôle comme ça se passe des fois
la vie
l'amour
la mort
tout ça
c'est drôle
et c'est triste
et c'est beau
c'est idiot
c'est comme ça
c'est bien comme ça
juste là
juste là
ici
comme a
voilà



dimanche 1 janvier 2012

ils disent









 

alors c'est une nouvelle année
ils disent
moi je sais pas
chais pas bien
y parait
bon
alors s'ils le disent...
pour moi la nouvelle année elle est toujours en septembre
je reste une écolière dans l'âme


mais si c'est vrai ce qu'ils disent
alors
se retrouver un premier janvier tout neuf et tout propre
dans le jardin
en manches courtes
à manger des oranges en écoutant les poules et les enfants piailler
avec nos gens de coeur comme de sang


alors je crois qu'il n'y a pas de meilleur présage
trois cent soixante-six jours de bonheur ?
peut être
sûrement que non
mais en tout cas, ça commence bien...