dimanche 31 mai 2009

où l'on s'en va, mais que c'est pas encore comme mourir un peu

Hello, olé

Longues, looongues journées furent ces dernières sans grenouillades. Parce qu'il s'agissait de finir les examens. Et qu'il s'agissait de démonter une mezzanine, et de trouver des cartons, de remplir les cartons, les certains pour l' allemagne, d'autres pour la hollande et le reste en ardèche, changer d'adresse, décoller toutes les affiches, acheter des cadeaux (encore ?!), ne pas réussir à vendre un vélo, oublier un rendez-vous...
puis de faire une série de "dernières". un dernier cours de chant, puis un dernier resto japonais, une dernière répète, un dernier petit blues sur mon piano d'ici, une dernière fois recycler le verre devant l'immeuble à 22H30 en craignant à chaque bouteille cassée de se prendre un pot de fleurs sur la tête, une dernière fois piquer les cahuètes du coloc, une dernière fois vider le lave-vaisselle (pour d'autres, c'était la première), le dernier dilemme de "qu'est-ce que je mets dans le bagage à mains" (s'ils me paument ma valise et que j'ai pas mes partitions? ou ma tenue de concert? ou mon diapason? hein? hein?), un dernier akward hug avec mon coloc vacancier...

et cette fois ça y est. tout est prêt, tout est organisé. Il ne reste plus qu'à dormir encore une fois, se promener un peu demain, puis s'envoler.

Ciel, je viens de me blesser sans m'en rendre compte. je trouvais bien que j'avais le pied gluant... je marche dans mon propre sang ! doux jésus. est-ce un présage?
un bon, alors. un très bon.
bon...

alors c'est ça.

mercredi 27 mai 2009

où ça sent le cochon brûlé

hey !

sachez-le, encore une belle journée sur Lyon plage. J'ai commencé par rédiger une dissert' du tonnerre, avec tout ce qu'il faut de verve zet de métaphores colorés, sans oublier le petit soupçon de grossièretés. (je sais comment fonctionne ce prof, alors je lui sert ce qu'il aime. c'est pas ça, être adapté?) en plus, ledit coco est un dinosaure par conviction : il refuse absolument qu'on lui rende un devoir typographié. donc j'ai gentiment tout écrit à la main, sans fautes, mais pas sans ratures. je sais pas ce qu'il y avait dans mon téléphone, mais lui que se tient si sage d'habitude, il n'a pas arrêté de se réveiller. et j'ai pas arrêter de sursauter à chaque sonnerie. et donc de faire des ratures ! (faut suivre, hein)
Et heureusement que je m'étais levé à 6H, parce que le tontonibus en personne m'a appelé, tenez-vous bien, à 8h28 ! du matin ! si, si. cheers.

bref, terminé devoir, rendu devoir, signé feuille de présence, puis partie en un temps record. dur, dur. alors pour me récompenser d'avoir si durement travaillé (!) je suis allée flâner à la croix rousse, dans l'espoir de me trouver une paire de godasses plates avec option sans ampoules svp. j'ai tourné en rond un moment avant de trouver la boutique miracle (donc la version sans ampoule était déjà grillée, haha). et là, bon, bref, j'ai trouvé des godasses, et j'ai réussi à me faire draguer par le vendeur de shoes. bon, ça encore, ça peut arriver ( bien que le gars en question avait largement dépassé la date de péremption en ce qui me concerne. pourquoi ya que les vieux qui me draguent, hein? c'est quoi le problème?)
Bref, donc ça, passe encore, sauf qu'il s'est mis à me draguer après que je lui ai dit que j'étais en plein déménagement et en partance pour la teutonie longue durée.
?
ah. mais bien sûr. suis-je bête. il a dû se dire que c'était le bon plan, et que je risquais pas de lui casser les couilles trop longtemps. malin...
mais pas efficace de toutes façons.

pis en rentrant à pieds (sur mes nouvelles pantoufles, yeah), je me suis arrêtée à titre d'aile, une petite librairie pour enfants qui donne envie d'en avoir. je vous jure. dans ma prochaine vie, je tiendrai une librairie pour enfants. et j'ai craqué pour 3 bricoles pour mon neveu préféré. que d'ailleurs j'ai pas vu depuis mathusalem et que ce serait bien que je vois sa trogne avant qu'il ait 18 ans (à bon entendeur...). parce que d'ici là, ya fort moyen que les bricoles en question ne le passionnent plus tellement.

bref. oilà, quoi. et là, ça sent que cochon brûlé parce que dans mon après midi flânitude, j'ai pas pensé à remplir le frigo, donc en rentrant, j'ai trouvé 3 pommes dans le saladier, et un demi pot de confiture dans le frigo. yessss.
j'ai donc improvisé des pommes flambées (quoi, elle me font mal aux dents ces pommes, alors il faut bien les faire cuire un peu... puis les assaisonner un peu, quoi. merde. hein?)
et que les pommes flambées, ben ça exige qu'on mette le bras dans la flamme qui flambe. si,si. c'est marqué sur la recette.
(et le reste du repas s'est effectué en pillage discret sur les réserves des colocs, niarf niarfcornflakes et lait écrémé ! ouais, on a vu mieux comme cambriolage gastronomique, je vous l'accorde. mais faut savoir rester discret dans la vie.)

sur ce, je vous laisse, j'ai déjà la paupière enclumesque.

bonne nuit les grands.

mardi 26 mai 2009

où l'on reste au lit et qu'on s'émotionne d'un rien

flash info news :
une grande attaque de malédiction féminine est tombée ce matin sur lyon gerland, clouant au lit les malheureuses victimes.

Putain, j'aurai jamais cru que cette foutu pomme se digérerait si mal. Depuis que j'ai croqué dedans, elle me déchire le ventre une fois par mois. Décidément, c'était vraiment un pauvre type ce serpent.
Tout ça pour quoi? hein? pour avoir l'insigne honneur de porter des enfants, de prendre 20 kilos, de subir l'enfer et de passer le reste de sa vie à pisser dans sa culotte en rigolant? super...

puis ça tombe bien, j'ai juste une dissertation à rendre pour demain. Je me lèverai à 5 heures pour la rédiger, voilà tout. (soupir...)

Gosh, les mecs, vous êtes bénis !

C'est pas compliqué, j'ai eu droit aux sueurs froides, aux bouffées de chaleur, aux crampes abdominables genre "tordons-nous dans les bois" et à l'impossibilité de garder quoi que ce soit dans mon pauvre est-ce-thomas. je vous passe les détail. Love it.

et en plus comme je suis toute émotionnable, je pleure toute les 5 minutes, en me posant la question si c'est de joie ou bien.
waouw.

dormir...

en vrai, en ce moment, je regarde les enfants, et je viens de me rendre compte, c'est incroyable comme ils sont ptits ! hier j'en ai vu un trop mignon, un ptit noir, me demandez pas quel âge, j'en sais rien. Mais minuscule. bon, genre l'âge à marcher et à parler. Et je passe près de lui, puis il me regarde comme si j'étais une montagne (que j'étais, je faisais vraiment 2 fois sa taille). et le trognon tirait un énooorme sac rose, aussi gros que lui, avec écrit un truc dessus genre "vive les filles "ou autre. Trop-chou.

ouais. enfin bon, on va en rester là, sinon je vais encore verser une larme.


Ceci dit, je suis absolument ra-vie que ça tombe maintenant, vous savez pourquoi? Parce que ça veut dire que la semaine prochaine, je serai toute débarassée et au top de ma zenzoualité... haha.
Je vais te vamper les jurys, moi, quelque chose de sérieux. ^^

see you, fellows

lundi 25 mai 2009

où ça sent les adieux

Yo,

J'ai eu des velléités de changer de look, puis devant l'ampleur de la tâche, j'ai laissé tomber.
(je parle de la gwenouille, hein)
Contente je suis ! je viens de rendre un dossier assez moyen d'une analyse d'une interprétation de la divine Callas. Assez moyen surtout dans la formulation, genre assez "j'ai 12 zans et c'est mon premier zexpozé !" M'enfin.
Puis je viens de rendre un devoir assez étonnant, où la prof nous a laissé avoir le cours pour répondre aux questions... étrange. chacun a sa manière de répondre à la grève. mais quand même, j'aurai pas cru ça.

ça se précise, je suis déjà à moitié partie.
chaque fois que je sors, je trouve qu'il y a une odeur particulière, une lumière particulière, je regarde les canards comme si c'étaient les derniers et je monte les escaliers presque avec nostalgie. (mais toujours avec autant de sueur)

et on meurt toujours de chaud.
ça lui donne presque des airs de vacances, à ma ville. et je me réjouis de pouvoir bientôt zoner dans des ruelles que je ne connaîtrait pas encore, les nez en l'air et les oreilles à l'affût de tous ces sons étranges qui sortent de ces grands blonds aux yeux bleus. j'ai soif de nouveaux endroits, de nouvelles personnes...
(même si ma poulette lyonnaise va me manquer)...

je suis toute excitée, et toute sereine à la fois. très agréable .
curieusement, j'ai l'impression d'être attendue. je vais là où je ne connais personne, mais j'ai l'impression d'être attendue. C'est cool, non?
et jamais encore autant de monde n'a promis de venir me voir que depuis que j'envisage d'aller à Berlin. ils sont drôles... comme s'il fallait aller toujours plus loin pour se faire visiter.
(ou en tous cas pour qu'on le promette)

sur ce...

++

dimanche 24 mai 2009

où on s'insurge


J'ai pensé à un autre truc étrange, sur notre monde par rapport à celui d'avant.
(et c'est parti pour le couplet "de mon temps, c'était tellement mieux...")
On discutait avec Felipe Mias, sur Bach, dont je travaille une fugue au piano pour les concours. bref, il regardait ça et disait : " quand même, c'est incroyable, ce mec il jouait de tous les instruments pour lesquels il écrivait. Il écrivait pas juste en ce disant "ouais, ça doit bien sonner". nan, il jouait tout lui même."
et effectivement, à l'époque... mas j'ai l'impression que pas mal de trucs étaient comme ça. Je veux dire, les artistes n'étaient pas juste flûtistes ou joueur de triangle, ils écrivaient, ils composaient..
quand je pense aux savants de l'époque, les types étaient astronomes, faisaient de la biologie, de la physique, de la médecine, de la peinture, de la mécanique... et qui sait si De Vinci n'a pas inventé la mozzarella?
Ils étaient hyper polyvalents, et ça n'empêchait pas qu'ils soient compétents dans les différents domaines.
Et aujourd'hui, on est hyper méga spécialisés, on va voir un médecin de l'orteil du gros doigt de pied, et on se demande s'il a vu que l'orteil en question était accroché à un pied, lui même accroché à une jambe et à , oh, un être humain !
Les gens qui touchent à plusieurs domaines, ils sont pas considérés comme compétents. C'est forcément approximatif, pas approfondi. ils papillonnent, c'est des bricoleurs, quoi.

Et merde, pourquoi? pourquoi on pourrait pas être polyvalents et quand même compétent?
Sans vouloir aucunement me comparer à De Vinci, ben j'ai envie de toucher à ce qui m'intéresse. et je ne vois pas en quoi ça rabaisserait ferait de moi une amateuse. J'ai envie d'écrire, de coller, de violonceller et de percussioner, de cuisiner, de composer, de raconter, d'empoétiser, de plumifier, et bordel ! je veux mettre tout ça dans ma chanson.
farpaitement. pas moins.

qui a dit que j'étais ambitieuse?

samedi 23 mai 2009

où l'on ne s'inquiète pas

Gosh...

Nous y voilà presque. bon. hum. oui oui, assume, poulette. assume.

(aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !)

J'assume. je serai juste bientôt dans l'avion (l'avion, dans les airs, avec plein d'inconnus, dans une ville inconnue, un aéroport inconnu, des putains de jurys inconnus, un métro inconnu, des billets à acheter et des train à prendre, dans des gares inconnues, pour des destinations si peu connues, dénicher un coin où dormir...)

(aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !)

J'assume. je serai juste bientôt dans l'avion, à me geler les couilles à cause de la clim', de me manger les doigts et de me ronger les sangs. à part ça, tout baigne. j'ai le smile. c'es le printemps et les oiseaux chantent toujours.

(aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!)

Oh my gosh.

vive moi. vive les idées de "barrons-nous, allons goûter aux petits allemands" et autres "allons voir ailleurs si j'y suis".
j'adore les aventures en vrai. j'adore.

pis ce sera beau, en sortant de l'avion, un rayon de soleil tombera d'entre deux nuages pour bénir ma venue, un papillon me fera un bisou sur le nez et les jurys seront fan de moi. Amen.

(aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah...)

... je crois que j'ai tout dit, hein...



même pas peur.

vendredi 8 mai 2009

où Wolverine, my love..

cet homme me coûte cher...
figurez-vous que je voulais ab-so-lu-ment aller voir ce film, juste bon, parce que oui, le scénario est très bon, et les dialogues sont excellents, puis les innovations en matière de cadrage et de mouvements de caméra... (bon d'accord, j'ai un problème d'hormones avec Hugh Jackman). donc miracle, j'ai réussi à trouver un séance en version originale sous titrée. parce que déjà que c'est con, mais alors en français, c'est le pire du pire.
donc je trouve un séance en V.O, j'arrive à persuader Camille de m'accompagner. J'y vais en vélo, toute élégante, et comme je ne voulais pas prendre mon sac à dos et tout, je prends juste mon téléphone, mes clés et mon porte monnaie. donc j'arrive au cinoche, et je m'aperçois que je n'ai pas ma carte d'étudiant. alors je change de file pour aller trouver le gars qui vend les tickets (plutôt que la fille, on ne sait jamais, j'ai mis un joli décolleté...)
que pouic. il me dit "désolée mademoiselle, ça fait 9€80". bon. passablement énervée et pestant contre ma coquetterie, j'attends camille avec ma place au fond de la poche, comme si c'était un billet de 1000 dollars. se passe le film, avec plein de Hugh Jackman partout, qui pousse des cris et qui dégaine ses grandes griffes à volonté. quelques plans d'un peu trop loin où ils est fort peu vêtu... gäaaaaaaaaaaa.
bon. je passe sur l'épisode hébétude niaise, et on sort du cinéma... et c'est la tempête. vraiment. il pleut à verse. donc moi, flemmarde, j'ai pas très envie de rentrer en vélo chez moi par ce temps. surtout que y a David à la maison qui est venu boire un coup, et que je veux bien l'impressionner avec mon joli décolleté et ma nouvelle coupe de cheveux à la Dallas, mais pas arriver trempée comme une soupe avec du mascara jusque dans le cou.
donc je vais en métro jusque chez Camille.
comme je n'avais toujours pas mon portefeuille, ben j'ai dû acheter un ticket de métro ! plein tarif ! bon. grrr. Mon tendre Wolverine m'a donc coûté 11€40 au lieu de 7. enfin.

ce matin, je me lève tranquilou, on reprend le bus pour bellecour, histoire de récupérer le vélo. et je n'achète pas de ticket, par flemme, puis parce que je ne veux pas déranger le conducteur une fois qu'on est en route. (et parce que je n'ai toujours pas mon portefeuille, faut suivre)
et qui est-ce qui nous attendait gentiment à cordelier ? les contrôleurs ! héhé ! et j'ai eu droit à ma première amende TCL, juste avant de partir de lyon. je veux dire, bon, ça aurait été dommage de ne pas en avoir une seule en presque 5 ans. hein...
en plus, ils sont lourds et font semblant de nous draguer en même temps qu'ils me contraventionnent. youpi. 28€ de plus.

je me dis que je suis vraiment nulle, je suis sûre qu'en insistant un peu, tant auprès du cinéma que des contrôleurs, j'aurai pu être épargnée. Faire un peu le fille désespérée, tu vois, la greluche qui se repentit "oh, je vous jure, c'est la dernière fois, promis..."
puis je sais pas, j'ose pas, je suis trop honnête pour les gruger. quelle cloche alors.

bon, je marche jusqu'à mon vélo, un peu en rogne quand même. et j'arrive devant mon vélo, qui a passé la nuit là, dehors, devant le ciné... et je vois qu'il s'est bien amusé lui aussi, parce qu'il a perdu la selle pendant le voyage. on m'a volé ma selle. Si, si. ma grosse selle confortable et ergonomique, toute habituée à mon magistral derrière.

alors j'ai fait le chemin du retour à moitié debout, à moitié le cul sur le porte bagage (aïe), puis j'ai fini en le poussant, parce que les talons dans ces cas-là, c'est pas hyper pratique.
le bon point, c'est que comme j'étais assise sur le porte bagages, ben c'était beaucoup trop bas pour moi, et surtout, on avait une vue plongeant sur mon charmant décolleté. Je crois que personne n'a remarqué que je n'avais pas de selle, tellement ça prenait de la place.
voilà. puis juste histoire de me finir en beauté, j'avais le vent en pleine poire, et j'ai tellement avalé de pollen de platane que j'ai les yeux comme des oeufs au plat.

je dois avoir un défaut de fabrication quelque part, parce que c'est pas la première fois que je remarque ça : quand j'attrape des trucs dans l'oeil, ben au lieu de pleurer, j'ai le nez qui coule. efficace, non? je trouve aussi.

bon, mais en vrai, ça m'a plutôt fait rigoler qu'autre chose. c'était juste trop énorme, quoi.


en tous cas, je vous bises, et à bientôt !