lundi 16 novembre 2009

ou l'on se flashe info

heu ho, hey ho, je ne rentre pas du boulot

parce que le lundi, c'est relâche.

bon. quickie des news de la week passée (je ne sais pas ce qu'il a, cet ordi batave, il ne veut pas de mes accents. ni les graves, ni les aigus)
1. le bigophone, c'est pas pour demain, pisque j'ai découvert que je n'avais pas de prise téléphone dans mon petit home sweet.
2. il fait froid et il pleut
3. je me suis pétée la gueule dans les escaliers avec une caisse de bouteilles vides dans les bras et j'en suis toujours vivante, alors j'ai décidé de devenir bouddhiste
4. je me suis fait voler mon vélo qui n'était pas le mien
5. j'en ai retrouvé un gratuit le lendemain
6. j' ai inauguré le bar en dessus duquel j'habite, avec un grande partie de l'équipe de petites Annes et de petits Maxs, et le soir même ils se sont fait cambrioler
7. j'ai découvert un nouveau "s" et de fait un nouveau "z" qui ont révolutionné ma chanson
8. j'ai découvert un nouveau café-resto absolument adorable, et je dois me retenir beaucoup beaucoup pour ne pas postuler. j'ai appris que les cafe's super sympas dedans, ne sont pas forc'ement les plus sympas à y travailler, et c'est aussi important d'avoir un caf'e sympa o'u se r'efugier, non?
9. en parlant de postulations, mon bien aimé Lush, vendeur de savons et crèmes en tous genres par lequel je jure depuis mon hollandification, cherchait des travaileurs pour la saison des fêtes... même histoire. ceci dit, on m'a quand même proposé d'envoyer mon CV en ligne, parce que on sait jamais...
10. j'ai rencontré l'équipe de Engelberg Express, soit l'operette en devenir. et c'est une chouette assemblée de gens motivés. (c'est l'avantage des productions avec petit budget : pas de stars blasées et baillantes)
11. je me suis coincé la phalange grasse entre la poignée et la chambranle de la porte d'entrée et j' ai décidé que Bouddha était trop capricieux, alors je l'ai laissé tomber comme une vieille chaussette qu'il est.

ah, pis la dernière nouvelle qui me fait tout plaisir, c'est que mon bien aimé prof de chant part deux semaines en vacances pour noël. bon, ça c'est pas la bonne nouvelle, mais la bonne nouvelle c'est que du coup, je peux habiter chez lui pendant ce temps, nourrir les chats, (cool) donner de l'eau aux plantes,(euh) lire ses livres, (ha!) dormir dans son lit, (ouh..) écouter ses disques (yess !) et surtout, chanter dans son studio sans faire chier les voisin (yodleihou !)

bon, par contre, ça confirme mon besoin de rentrer avant le nouvel an. donc la France sera courte ou ne sera pas : du 25 au 29, ni plus ni moins.

bon, amis, je vous laisse, parce que j'ai faim, froid, et qu'il fait déjà tout noir ici.
pis un joyeux ménage m'attend à la maison.

samedi 14 novembre 2009

où c'est la Gloire


La Hollande, c'est minus.  Mais quand même...
Dans la semaine, j'étais dans la cuisine, un jour de bourre absolu, et j'étais entrain de préparer un petit "fruit en granen" quand arrive la livraison de tartes aux pommes. et moi de faire un geste vague, et grommeler sans regarder le livreur "pause-les par là-bas, et oublie pas les moules de la dernière fois, espèce de" (les derniers mots étant pour moi). et là, le type me regarde, puis il me fait, "hé, mais je te connais, c'est toi la chanteuse, non ?" et, haha, oui, c'était le percussioniste de la production, donc aussi livreur de tartes aux pommes à ses heures perdues.
Heureusement pour ma gloire, une collègue serveuse était dans la cuisine au même moment. 
Je suis illico devenue une célébrité.
Vous pouvez vous grouiller pour les autographes, bientôt j´aurai plus envie.

jeudi 12 novembre 2009

où ya Renée Fleming en concert


Renée Fleming !
en concert !! à Amsterdam !!!! Renée Fleming, ordel de erde ! c'est une super star internationale ! bon. et moi j'ai eu une place à 10 euros.
hehé
on arrive là-bas avec la Clopinette, blindé. Plein à craquer de vieux en fourrures et dentelles. 

on rentre, on a meme droit à un mauvais café gratuit. cool.
pis on s'assoit, en podium. ce qui veut dire qu'on est exactement derrière elle. pas de problème, me dis-je, c'est Renée Fleming. on va bien l'entendre, que diable. Renée Fleming !

Ouverture avec l´ouverture Roméo et Juliette de Prokofiev. magnifique, j'en ai eu des frissons partout. 
je me tourne vers la clopinette pour partqger mon enthousiasme, et je vois dans ses yeux qu´elle se demande si elle va tenir le choc toute la soirée.

Puis elle entre, avec un robe comme un rideau, ovation. elle se place à coté du chef, et là je me rend compte qu'on voit ses cheveux et un vague bout de son menton, et que ce sera ça pour toute la soirée. et qu'évidemment, meme si c'est Renée Flemming, elle chante quand meme dans la direction opposée à la nôtre. et qu'elle est couverte par l'orchestre à certains moments. pis la lettre d'Eugène Onéguine, c'est quand meme beaucoup de texte, et que quand le russe c'est pas ta langue maternelle, comment dire.

Mais je sais pas, tout ce... pfff, ce protocole, la robe, le truc, d'abord l'orchestre, puis elle entre, elle est ovationnée, puis elle dit pas un mot, puis elle repart, et fait deux rappels, un bis, et voilà. et tout le monde enchanté. je sais pas. ça m'ennuie. c'est pas comme ça que j'ai envie de la faire.
le seul moment impromptu, c'est quand le chef, dans sa fougue, a laché sa baguette à la fin d'un air, et qu'il a faillit éborgner la grande dame.
meme si, quand je la vois comme ça, et Dieu que ça sonne prétentieux, c'est là que je me sens chez moi. à sa place, je veux dire, mais pas comme ça. le récital, avec grand plaisir, mais pas comme ça. la musique peut etre belle, mais il y a tellement mille autres manières de l'introduire qui font que c'est un ensemble, et pas juste une voix... je sais pas. enfin, si je sais; donc le point positif de toute cette affaire, c'est que ça me redonne des idées. par contre exemple. désolée, grande Renée. tu chantes très bien. on est d'accord. mais tu m'ennuies. ça manque de proximité, de chaleur
merde, le chant, c'est quand meme l'instrument le plus charnel qui soit ! comment on peut
enfin bon.
j'y réfléchit.

vendredi 6 novembre 2009

où c'est non


bon, alors, là, c'est décidé. vraiment. 
j'ai donc l'ordinateur de la Clopinette pour la semaine, puisque la douce est partie se dorer la pilule à Venise avec ses petits camarades de classe.
Et décidément, non, il ne me faut d'ordinateur. 
désolée, mais vraiment, non. 
je signe mon arrêt de mort si je fais ça. 
parce que je me transforme radicalement en loque, en geek, en pauvre chose flasque, qui dès qu'elle a fini de bosser, se jette sur le pauvre appareil, que ce soit pour chatter, regarder un film ou glander sur le net. voilà.
alors non.