lundi 28 février 2011

où c'est has-been, mais bon

voilà un vieux post que j'assume toujours assez peu
mais quand je retombe dessus
dans le bordel de mes archives
à chaque fois il me rend heureuse
alors bon
pourquoi pas que d'autres gens aussi ? hm?
et puis si ça vous fait sourire de niaiserie
entre nous
ça me fait un beau pied...


edit - c'est par

jeudi 24 février 2011

quintolet ménager

toutes mes chaussettes
sont blotties l'une contre l'autre
telles les oiseaux d'automne
rassemblés sur leur fil
avant les pays chauds

mercredi 23 février 2011

si c'est pas de la bénédiction, ça...

 Cette semaine, j'ai eu une révélation métaphysique, philosophique, et donc musicale et surtout chantante. vraiment. une vraie de vraie. une révélation avec la lumière qui tombe du ciel, les larmes et tout et tout. avec les larmes, la rigolade, et la Voix qui se pointe. celle que je savais qu'au fond quelque part.... et qui d'un coup, là. paf. comme ça. vivante, chaude, pleine. 
 Du coup, j'en ai voulu encore plus, vous me connaissez. Qui n'en voudrait pas encore plus. C'était tellement bon.
   Alors j'ai jeté en l'air, comme ça, en rigolant de joie, tout mon désir de chanter encore et encore et pareil qu'hier et encore plus. 
   Le lendemain je suis réveillée par un coup de fil d'un très bon chef d'orchestre (que je ne connais pas personnellement) qui a eu mon numéro par je ne sais quel miracle (un type que je ne connais pas non plus) me demandant si je veux chanter vendredi, des extraits du Requiem de Mozart. Pour un enterrement. Petite formation (10 chanteurs). 100€.
   J'aurai juste dû préciser dans ma prière que je souhaitais pouvoir chanter des trucs qui sont déjà à mon répertoire, ou bien que j'ai le temps de travailler, mais soyons couillue, j'ai dit oui. (ça doit venir de ma nouvelle coupe de cheveux, je me sens plus couillue). parce que demander si fort quelque chose et dire non quand ça t'arrive, c'est quand même un peu idiot. Pis j'aurai eu peur que la bonne âme qui m'a envoyé ce job se dise que finalement, je suis pas trop intéressée. pis j'y vais pas les mains dans les poches. je suis capable de le faire, et de le faire bien. même en trois jours. na.
   Comme ils disent "fais bien attention aux voeux que tu fais, ils pourraient se réaliser..."

   En me relisant, je me dis que vous trouvez peut-être pas ça un grand miracle, devoir chanter pour un enterrement, même pas solo, payé, bon, mais pas non plus les montagnes de Jéricho...
Détrompez-vous. s'en est un.

et d'ailleurs, aujourd'hui, il neige...

mardi 22 février 2011

si j'avais 5 autres vies

- je serai aviatrice et je parcourrais le monde d'en haut avec mon coucou
- je serai diseuse de bonne aventure
- je serai chercheuse en baleineries
- je serai bédouine au foyer, dans le désert d'Afrique du nord
- je serai botaniste, je regarderai pousser les plantes
- je serai sorcière au chat noir dans le forêt de Sherwood, guérisseuse avec les mains et avec les pieds
- je serai actrice de cinéma, je donnerai des interviews dans  Glamour et je sortirai avec Hugh Jackman le vendredi soir
- je serai consoleuse
- je serai tatoueuse en nouvelle-zélande
- je tiendrai une boutique de fringues de rêve où ya une machine à espresso
- je serai danseuse de flamenco
- je serai tenancière d'un salon de thé-maison à tartines
- je serai viticultrice en Condrieu
- je serai femme d'un riche héritier et je me prélasserai dans des draps de soie
- je serai démineuse
- je serai inventeuse de machines volantes
- je serai chamane dans les ancestrales forêt d'Amérique du sud
- je serai éclairagiste et je fabriquerai des belles ambiances en dégainant  mes filtres et mes lumières
- je serai testeuse de matelas
- je serai prêtre bouddhiste dans les hautes montagnes de l'Himalaya
- je serai libraire pour enfants
- je serai musicothérapeuthe
- je serai troubadour à la cour du roi d'Angleterre
- je serai faiseuse de vitraux
- je serai marionnettiste
- je serai luthière
- je serai vagabonde sans le sous
- je serai conteuse de flocons de neige

et vous?

lundi 21 février 2011

le syndrome de la dinette

   J'aime manger dans des petites assiettes, des petits bols, avec des petits couverts,  des petites cuillères à grand cou, et boire dans des petits verres à pied. 
   Est-ce parce que mes première expériences culinaires se sont faites dans des mini-services, du coup, j'associe le "je cuisine seule" à "on joue à la dinette"?
Hm.
   C'est la faute à mon tonton qui m'en offrait des trop belles. en porcelaine de chine, je vous prie. Tout ça contribue surtout à faire de moi une si imparfaite ménagère. Mais venez quand même manger à la maison ! Je vous ferai du tofu cramé servi dans une assiette à dessert...

dimanche 20 février 2011

Le carnet à chapeaux


Un carnet, la bonne taille, sans lignes, sans anneaux, sans reliure à la colle sinon ça s'ouvre pas bien ou alors les feuilles se détachent, c'est chiant, avec cette qualité de papier pas trop fine, pas trop lisse (trop froid), pas trop fibreuse comme c'est la mode, (ça bave), et avec ce grain qui s'enfonce très légèrement quand tu écris,  avec pas trop de feuilles (austère et intimidant), pas trop peu non plus (trop frivole), qui s'ouvre bien, où tu peux dessiner jusqu'à la rainure, avec le bon motif dessus, un truc humble mais frais, convivial, un qui te fait un clin d'oeil. 


Je l'ai presque trouvé. 
Maniaque, vous dites?
que nenni.
Sensible.
un carnet, faut avoir envie de le caresser, sinon c'est au placard. 
comment l'encre se promène sur le papier
c'est un truc sensuel
ça glisse, ou pas.

Attendez , partez pas !
Je vous ai pas parlé de l'odeur...

samedi 19 février 2011

oui chéri ?

   J'ai passé quatre heures hier soir à ranger mes placards, tiroirs, boîtes, classeurs. J'ai trié, jeté, déclassé, reclassé, changé de place. Ça se voit pas à l'extérieur, mais ça se sent à l'intérieur : je rayonne l'ordre le calme et la volupté par chaque pore de ma peau. La parfaite maîtresse de maison, c'est moi.
  
Ce matin, j'ai plus aucune culotte à me mettre.
Ouaip...

vendredi 18 février 2011

à gauche toute !

   À mon cours d'Alexander, j'ai découvert que j'étais pas bien équilibrée gauche-droite. Pour faire court : ma droite veut pas se détendre et ma gauche souffre d'hibernation prolongée. Genre j'arrive pas à la sentir aussi bien, voir même mon diaphragme, qui est quand même sensé être un muscle transversal, ben y s'active plus à droite qu'à gauche. non mais le drame, quoi.
   Donc pour pallier à ce handicap (en chant, on utilise le matériel qu'on porte avec soi : son espace intérieur, et si en plus on le réduit en laissant la moitié faire la sieste, y reste pas grand chose),  je travaille ma gauche. Je porte mes courses à gauche, je re-porte mes assiettes à gauche, je me brosse les dents à gauche et ce matin, le défit du siècle, je me mets du mascara avec la gauche.
C'est pas gagné.
   Mais j'aimerai que mon épitaphe soit la suivante : ci-gît L.v B, elle se mettait du mascara avec la main gauche. Quelle repose en paix. 
   Faudrait juste pas que ce soit demain que je passe l'arme à gauche, sinon, ce sera juste un truc idiot du genre L.v.B, celle qui ne respirait que par la droite. Nos pensées sincères.
Non non. Moi je préfère le coup du mascara, ça résume mieux ma philosophie.

   Et pour parler d'une autre gauche, je vais voter en Hollanderie le 2 mars ! Je suis toute fébrile. c'est une première à l'étranger. et-ce que je vais arriver à signer en indigène ? suspense...

mercredi 16 février 2011

encore du bilan #3


ou celui qui aurait dû venir au lieu de la divaguation sur le café


- bon, le kawa, son origine, sa confection, sa préparation, check.
- découvertes girlistiques en tout genre, check.
- découvertes spirituelles en tout genre, pas check. ya aura-t-il un check un jour, faut voir. les tentatives se morfondent encore bien loin dans l'océan des brouillons. 
- découvertes techniques en matière de diaphragme, de respiration, de position, d'engagement, d'ouverture, et non, je ne parle pas de tantrisme, je parle de chant. et là encore, pas check, mais je vous épargne:  c'est un sujet inintéressant à souhaits. comme dit mon ami L., méfie-toi avant de demander aux gens ce qu'il font comme métier, ils risquent de se mettre à t'en parler.
- découvertes linguisitiques, check relatif. assez difficile à comptabiliser.
- découverte de limite en matière de résistance à la solitude. pas check, mais je me refuse à sortir du placard les trips dépressogènes, ya déjà suffisamment matière dans la vie de chacun
- découvertes en matière de remèdes perso de survie à la solitude
euh... un autre jour. puisque certaines activités spirituo-new-age-istiques en font partie. le jour où j'assume, je raconte. mais pas là.
:)
- apprentissage des bonnes manières à table, comprenant le code des couverts (comment tu les poses dans ton assiette et ce que ça signifie) et le comment tenir son verre de vin sans en faire un chantier de traces de doigts (vous me direz, il était temps.)
- apprentissage du grimpage sur vélo selon la technique du bandit de petit chemin : prendre le train en route. (technique très relativement sous le coude, je manque de pratique, personne veut me porter.)
- découverte d'une capacité décidément toujours plus étonnante de s'amouracher pour des gens beaucoup trop vieux indisponibles
- première expériences professionnelles dans le milieu du gros lyrique
- découverte de l'huile de coco (formidablissime), des glaces de Pr Grunschnabel (aaah)  et de celles de Garonne (ooh), du cheese cake au spéculoos (pourquoi, seigneur ?) et de la tartine peanut butter-hagelslag (une tuerie), du chocolat cru (un trou dans le porte-monnaie), de la racine de persil (berk), de Lush (on est rabibochés*) 
- découverte du yoga, de pilates et de la course à pieds méditative. formidable, pour quand je serai grande.
- découverte de l'incroyable beauté du ciel (c'est jamais trop tard pour s'en rendre compte), comme de celle de l'eau, d'ailleurs
- découverte de S. Barber, Zemlinsky, Wolf, et Cheney-Beach en matière de composeurs de chansons lyriques, ainsi que de tous ces écrivains dont j'oublie systématiquement le nom dès que j'ai lu la dernière page.
(faut bien s'occuper)

Il manque à la liste : visite des curiosités locales, musées, églises, étude sociologique de la population locale, avec un paragraphe spécial sur sa composante masculine, gastronomie du terroir et récits extraordinaires sur les produits légaux chez nous mais moins chez vous. je sais.
c'est comme ça. je suis une très mauvaise jeune touriste, et une très mauvaise jeune tout court. et je vais pas m'excuser. na.

* quelque-chose me dit que ce mot fait déjà partie d'un vocabulaire désormais pré-médiéval, me trompe-je?


mardi 15 février 2011

Love me tender


La saint valentin, qu'on se le dise, c'est vachement mieux quand on est tout seul :
- on a droit à la dernière place de cinéma, parce qu'il en reste plus qu'une et que tout le reste du monde est venu accompagné (dans les dents)
- on a droit à une bonne place assise, alors que le reste du monde doit se payer les places de merde parce qu'ils veulent être assis à côté
(re)
- on se fait brancher par tous les célibataires du coin (ils repèrent vite que toi tu te promène toute seule)
ou bien serait-ce parce que le cinéma côtoie dangereusement le quartier rouge ?
(euh?)

et en ce qui concerne le film en lui-même, très bof. Black Swan, avec la belle Natalie Portman, cruche comme jamais. Un peu idiot, avec plein de bruit qui te font sursauter pour rien, plein de gens qui dansent en tutu (c'est pas mon truc), un jeu d'acteur vraiment pas terrible... j'y ai pas cru. Mais j'ai eu la dernière place, aux dépends de 12 pauvres accompagnés qui voulaient le voir aussi, alors bon...

- juste au cas où : la st valentin, je m'en bat l'oeil avec une patte de canard. d'ailleurs j'avais oublié. je me demandais pourquoi c'était blindé un lundi soir, puis c'est les gros coeurs rouges dans la vitrine qui m'ont éclairée -

lundi 14 février 2011

hibernation





Envie de rester sous la couette toute la journée 
en lisant des J'aime Lire




C'est grave, docteur ?



samedi 12 février 2011

du bilan, du bilan ! #2

on est d'accord : faut être un peu timbré
pour dessiner des grenouilles dans du café.
ceci dit elle est pas de moi. désolée.
   Depuis mon débarquement en hollanderie, j'ai appris à boire, (re)connaître et surtout faire le meilleur café, à l'italienne s'il vous plait.
   J'ai appris qu'il y avait dans le monde une mafia de gens qui parlent du café comme nous on parle du vin, et qui ont inventé le même genre de règles concernant les mensurations parfaites du café parfait.
et quand je dis café, en fait je dis espresso, mais aussi caffe lungo, americano, ristretto, cappuccino, machiato, latte, latte machiato, avec l'art de verser le lait dans la tasse en faisant des ptits dessins. si je vous jure, ça existe. et c'est moi qui fait les meilleurs. même que j'ai dépassé mes maîtres, ça m'a été avoué aujourd'hui. j'ai eu l'honneur insigne de pouvoir expliquer à ma cheffe l'art de faire une mousse de lait ferme, fine, qui se tient, (elle connaissait) et en quantité suffisante pour servir en une fois 3 caffe latte dignes de ce nom. La force est avec moi.
   J'ai été instruite en matière de temps de filtrage, de grains, de qualité de lait, de qualité de crema (la mousse de café sensée exister à la surface) de couleur de cette dernière, de comment elle doit s'écouler sur le bord de la tasse, ou sur le milieu, de manière de griller le café, d'où il vient, d'histoire du café, de biologie du café, de reproduction du café
et vous me direz : et depuis, tu chantes mieux ?
et vous aurez raison. mais c'est jamais perdu de s'instruire un peu, et mon "je me contente de peu mais toujours du meilleur" (lisez : snobisme total) est fort aise de pouvoir juger méchamment sur un nouveau terrain. hm les gars, le café, moi, je connais. d'ailleurs...
et voilà, tu brilles en soirée.
ou pas.
vous pourriez aussi me dire "mais toi, t'es plutôt thé, non ?" et vous auriez encore raison.


   Mais j'en étais à mon bilan, et mon art de la diversion vient de pondre un post à lui tout seul rien que sur ma première acquisition batavienne. 
ça s'écrit comme ça, acquisition ? 
c'est trop bizarre le français. l'autre jour, j'ai réalisé que pour le son "in", on avait "in"(vin) "im"(important) "ain"(pain) "aim"(faim) "ein"(hein?) "un"(trois!). et encore, j'ai un doute sur "eim" mais j'arrive pas à trouver de mot, là. comment tu veux qu'on s'y retrouve, nous autres, pauvre étrangers ?


on ira loi, j'ai matière en diversions.


merde.
le mot c'est pas ça.
c'est ? 
une diversion, c'est quand tu dis "oh regarde là-bas" pis que tu piques la dernière framboise dans l'assiette de l'autre


merde, c'est quoi le mot quand tu commences un sujet, pis que tu pars sur un autre ?


un hors sujet ?
un aiguillage ?
une divagation ?
du coq à l'âne ?
un papillonnage ?


et merde...

vendredi 11 février 2011

mon héros du jour

Elizabeth Gilbert, sur la créativité



(veuillez noter le "41 languages" en option de sous-titre... y sont fort chez TED)


voilà qui me sauve ma journée

jeudi 10 février 2011

chérubine

j'aurai dû m'y attendre
trop de femmitude tue la femmitude
quelqu'un allait bien y mettre un coup de holà.
c'est fait.
par celle de qui on l'attendait le moins :
La Coiffeuse.
enfin.
le moins
c'est pas vrai.
j'avais déjà construit une méfiance farouche des coiffeuses et de leur ustensile diabolique :

Les Ciseaux.

j'ai du karma avec les coiffeurs.
pourquoi, pourquoi est-ce qu'ils te coupent toujours plus court que ce tu voulais ?
hm ?
et je suis pas du genre à chougner quand on m'enlève la première mèche ni à faire une cérémonie de deuil pour cette boucle, là, arrachée à ma personne, et qui hurle, je l'entends hurler.
non.
mais quand même.
je fais plutôt partie de celles qui sont pas capable de dire au coiffeur que non, là vraiment, c'est laid et vraiment, non, je suis dégoutée, oui, défigurée, voilà, et non je ne paye pas espèce d'ectoplasme, comment tu oses
et puis qui se lèvent avec un grand sourire et qui dégainent la carte bleue en disant "merci ! je suis vraiment super contente !"
pour limite fondre en larmes au coin de la rue

en fait cette fois c'est pas si mal.
c'est juste pas ce que j'avais demandé.
j'aurai pu m'en douter
la coiffeuse avait elle-même une coupe comprenant 4 cm de cheveux aux endroit les plus longs
accompagné d'un pot de gel derrière chaque oreille.
j'aurai pu me douter.
mais la tonsure ne fait pas le moine, je me dis.
c'est une professionnelle avec plus d'une coupe à son répertoire
ça veut donc dire qu'elle ne fait pas la même à tous les chalands,
hommes et femmes confondus.
fais confiance aux professionels.
ça m'apprendra.
comme dit machin, elle y est pas allée avec le dos de la main morte.

c'est mignon
je vous jure
en fait, je me fais penser aux jeunes grecs adorés par Michel ange

ya pire
y sont loin d'être laids les David et autres 
juste c'est des garçons, quoi

des garçons aimés par des garçons
certes
est-ce que ça me rassure ?
je ne vais peut-être pas me mettre à plaire aux femmes
mais juste éveiller le regard des amateurs de jeunes éphèbes bouclés

bon, avec des nichons quand même

pfffff


(j'aurai bien voulu lui coller un soutif, au père David là-haut, mais étant privée de scanner, de photoshop comme de connection internet supportant la retouche en ligne, je vous laisse l'imaginer avec vos grandes cervelles. t' façons c'est toujours mieux.)

mercredi 9 février 2011

cinéphile

j'avais aimé Babel
j'ai aimé The Burning Plain
et je compte bien aller voir Biutiful
qui passe depuis le 5 février au Filmschuur.
dieu qu'ils sont à la bourre en cinéma, ici.
même que c'est avec le formidable Javier Bardem
qui a pris mon coeur avec Mar Adentro
et que depuis j'aime d'amour aussi bien dans Les Cauchemards de Goya
No Country for Old Men
Vicky Cristina Barcelona
que dans la midinetterie genre Eat Pray Love.
mais le voir sous la loupe d'Iñarritú, ça je suis très curieuse.






ce qui me fait penser que j'ai essayé de faire une liste avec tous les fims que j'ai vu
je me suis arrêtée à 671. 
et maintenant ça me pollue le cerveau 
et à chaque fois que je pense à un film oublié je veux le rajouter à la liste.
671. 
plus tous les oubliés
sans avoir jamais eu la télé. 
qu'est-ce que ça doit être pour tous les autres pauvres gens qui l'ont (eue)...
comment on est bombardés
c'est fou
heureusement qu'on a pas la mémoire absolue
imagine sinon
devoir me trimballer jusqu'à la fin de mes jours 
avec les images dans la tête de Tomb Raider, le berceau de la vie...


Erratum - cinéphile, mon cul. apparemment, ma source d'indication m'a bien eûte, parce que The Burning plain, c'est d'Arriaga, un autre réalisateur que Babel (le fameux Iñarritú, que c'est la dernière fois que je tape son nom. bonjour pour trouver tous les accentssur un clavier QWERTY). ce qui ne doit nullement vous empêcher de voir The Burning plain, louez-le, quoi faites pas chier.

lundi 7 février 2011

où c'est le dernier où

questions d'exhibitionisme

de gens mélangés
inconnus
trop connus
lassitude peut-être
flemme 
sûrement
un certain agacement

question de sujets
(moi)
futiles
(moimoi)
un certain à-quoi-bon-isme
avec apitoyement sur le monde
et le sentiment peut-être 
de ne pas lui rendre hommage

un certain agacement
le jeu qui devient coupable
puisque ça semble être mon remède aux choses agréable
la culpabilité
le jeu qui devient
un "should"
un : "merde, rien aujourd'hui"
un "merde, toujours rien"
alors un "bon, ben ça alors. même si c'est nul c'est pas grave c'est quelque chose"
un pas bien fière de moi
pis de moins en moins
pis de plus en plus

histoire de place, peut être
de frontières
peut-être
un peu tout ça
histoire de non-neutralité
d'implication 
déplacée
de

histoire de filles
sûrement
compliquées...


dimanche 6 février 2011

silence dans les rangs !

La Grenouille à grande bouche a avalé sa langue
on entend les mouches voler
durée :  indéterminée

mercredi 2 février 2011

feeeeeeemmmes, je vous aiiiiiiime, le bilan #1

Je sais bien que c'est macho à mort,
 mais je les adore, ses pin-up, à Elvgren...
Je poste des trucs à haute teneur en girlitude, ces temps, et je voudrais pas que vous croyiez que je suis rien qu'une greluche en collants vert.
alors j'esplique.
   Que oui, l'autre jour je faisais un ptit bilan de tout ce qu'on a appris en hollanderie (j'aime bien faire ça de temps en temps, sur une année, sur une période, au moment de quitter un appart, ou de perdre un vélo... on va se souvenir de tout ça qu'on a grandit là-dedans.)
   Donc, loin de moi l'idée de quitter ma chère Hollanderie, mais bilaner, j'aime bien.

    Et effectivement, les avancées girlistiques sont quand même exponentielles :
- blondeur platine (nous en revînmes fort heureusement, ni notre teint ni notre cuir chevelu ne supportant la péroxydation)
- enfin assumation et clamation sur les toits d'un certain goût pour la comédie romantique
- découverte et surtout auto-autorisation du port de la mini jupe, accompagné de ses copains les bas de soie
- millefeuillage quotidien

   Certes. L'ardoise est chargée. Mais plutôt que de dénoncer une mutation en pétasserie de premier choix, je préfèrerai parler d'assumation. de respect de soi, de reconnaissance de sa beauté et de mise en valeur de ses atouts. bref, une hausse de l'estime de soi, à défaut de celle du CAC 40.
et passer d'un certain je-m'en-foutisme snob ("pff, les choses matérielles, c'est d'un trivial...) à une chaleureuse relation fraternelle avec mon petit moi, ben je trouve ça une sacré chouette avancée.
   Le mépris pour la frivolité et le côté hautement superficiel de la coquetterie, ben je l'ai mis de côté pour le moment, pour en garder le meilleur : un scepticisme sain.
   Et j'ai adopté la coquetterie pour ce qu'elle me fait de bien : le "care". le "zorg". et c'est pas un hasard si je ne trouve pas d'équivalent en français. Parce que le soin, ça sonne froid comme tout. "care", c'est quelque chose de maternant, de doux, de respectueux, de prendre du temps pour s'occuper de soi, de rappeler et de raconter à sons corps que, oui, il vaut la peine d'être mis en valeur, câliné, massé, brossé, poli, chéri, choisi.
   Ce n'est pas une entreprise de maçonnerie, pour le maltraiter un peu plus et refaire les plâtres à grand coup de truelle.  c'est harmoniser le tout. c'est du fengshui.
   C'est regarder chaque morceau avec tendresse, en lui racontant : oui, toi aussi tu es là, je te vois, et je suis reconnaissante que tu fontionnes aussi bien, que tu sois toujours au garde à vous malgré tout ce que je t'inflige, et pour te remercier, ben je prends ce temps-là, pour te bichonner. Toi, petit orteil, et oui, toi, fesse gauche, et oui, toi aussi, cuticule, oreille, et poignet.
   Et le bien dans son corps, le temps pris à le bichonner celui-là, ben ça donne à mon inconscient aussi l'idée que, bon, il vaut la peine. Je vaux la peine. Et si je vaux la peine, j'ai moins besoin de la validation du monde. J'ai moins besoin qu'on me le dise, puisque je le sens. Puisque je le sais.
et ça...
c'est précieux.
fragile, aussi, je crois. ça demande de l'entretient. ça se gagne pas comme ça à la foire du trône et on peut même pas l'acheter au marché bio.
mais les jours où c'est là, c'est bon...

ouais, je sais assez new-age-mantique, la nana.

mardi 1 février 2011

Mon Ongle, de Tati

   Après 2 semaines, je sens bien que vous attendez tous avec impatience que je vous raconte. et bien ça fait que deux semaines, mais après quelques jours d'adaptation, j'ai l'impression que c'est comme ça depuis toujours et je ne veux plus jamais en changer. je me sens Femme, si vous saviez... si bien que j'en ai profité pour laisser s'exprimer ma féminité, et j'ai acheté 4 pantalons serrés, un paire de chaussures rouges, un clip à cheveux, un nouveau passeport, 3 paires de chaussettes à rayures, un pot de glace coco-galangal du Pr Grunschnabel et des crèmes Weleda pour remplacer l'infâme traître qu'est Lush. (ils mettent des paraben partout, ces mufles. et sans rien dire en plus.) mais c'était vital ! il me restait plus qu'un trop grand pantalon devenu transparent d'usurerie, et les chaussures sont celles dont je rêve depuis toujours pour mes nombreux concerts à venir, pis je ne pouvais pas continuer à me tartiner de paraben tous les jours. Mais surtout, c'était la fin des soldes.
   Et encore, je me suis retenue sur le vernis. (bon d'accord, y avait pas les couleurs que je voulais).
   C'est intéressant de voir que "ma féminité" se résume à dépenser beaucoup en très peu de temps, pour des choses aussi frivoles (sauf le passeport) qui me remplissent de joie, mais revenons-en à nos cuticules.


Glop :

  • personne a remarqué que c'était des faux, ni même qu'il étaient plus long tellement je te l'ai jouée discrète. (hm. est-ce un glop ?)
  • degré d'esthétisme : 95% de satisfaction. un peu trop fins à mon goût et un peu trop blancs. ma main de bébé reste une main de bébé, mais un peu moins qu'avant. là elles sont passées à la phase préado, disons. de quand tu te mettais du blanc correcteur sur les doigts, tu te souviens ? celui en flacon à pinceau ?
  • le vernis : reste formidablement longtemps sans s'écailler. je le vire parce que je veux une autre couleur, mais après une semaine il est toujours aussi beau.(pour les non pratiquants, sur mes ongles à moi les vrais, le meilleur vernis tient 4 heures un jour de service.)
  • on peut continuer à vivre, se gratter le nez, nettoyer les verres, taper à l'ordi, faire des doigts d'honneur, porter les assiettes, faire ses lacets, coudre des ourlets, éplucher des navets et boire un verre de vin avec le petit doigt en l'air, mais avec ce petit quelque chose en plus qui fait que... (quand il est verni en vert, ça fait tout de suite plus classe)

Moins Glop :
  • temps d'adaptation : 3 jours. soit quelques difficultés.
  • blessures : 2 et demi. mais pas pour cause d'ongle tranchant, purement la longueur. avec la sensation de s'arracher le bout du doigt quand arrive l'accident. la pire : tirer sur la porte du frigo qui ne s'ouvre pas et se faire un claquage d'ongle quand c'est la main qui lâche au lieu de la porte. et ne pas pouvoir piailler de douleur, parce que vraiment, là, "je me suis claqué un ongle", non, je peux pas. surtout pas au boulot. donc tu serres les dents et prends cette nouvelle pile d'assiettes. han.
  • flip concernant l'était de santé des originaux, qui doivent être asphyxiés depuis le temps : 99%
  • c'est plus dur qu'avant de décoller des trucs, de gratouiller des étiquettes, de défaire les noeuds. parce qu'ils sont plus épais, et moins effilés. t'as l'air con quand on te dis "ben vas- y, toi qui a des ongles..."
  • ça tique quand tu joues du piano. 
  • c'est pas agréable pour faire des massages. (ça tombe bien, personne m'a rien demandé.
  • tu utilises 3 fois plus de crème de jour puisque ça se colle sous les ongles. à l'avenir, préférer la crème en tube et éviter la crème en pot. ou bien éviter l'ongle en acrylique.
conclusion : si un jour vous tombez sur un salon en ongleries, et que justement vous hésitiez à faire votre entrée en Pétasserie : allez-y, lancez-vous ! c'est lots of fun. par contre, faudra trouver une autre excuse pour ne pas faire la vaisselle.


Edit - euh, c'est pas moi sur la photo, hein ..