mercredi 2 février 2011

feeeeeeemmmes, je vous aiiiiiiime, le bilan #1

Je sais bien que c'est macho à mort,
 mais je les adore, ses pin-up, à Elvgren...
Je poste des trucs à haute teneur en girlitude, ces temps, et je voudrais pas que vous croyiez que je suis rien qu'une greluche en collants vert.
alors j'esplique.
   Que oui, l'autre jour je faisais un ptit bilan de tout ce qu'on a appris en hollanderie (j'aime bien faire ça de temps en temps, sur une année, sur une période, au moment de quitter un appart, ou de perdre un vélo... on va se souvenir de tout ça qu'on a grandit là-dedans.)
   Donc, loin de moi l'idée de quitter ma chère Hollanderie, mais bilaner, j'aime bien.

    Et effectivement, les avancées girlistiques sont quand même exponentielles :
- blondeur platine (nous en revînmes fort heureusement, ni notre teint ni notre cuir chevelu ne supportant la péroxydation)
- enfin assumation et clamation sur les toits d'un certain goût pour la comédie romantique
- découverte et surtout auto-autorisation du port de la mini jupe, accompagné de ses copains les bas de soie
- millefeuillage quotidien

   Certes. L'ardoise est chargée. Mais plutôt que de dénoncer une mutation en pétasserie de premier choix, je préfèrerai parler d'assumation. de respect de soi, de reconnaissance de sa beauté et de mise en valeur de ses atouts. bref, une hausse de l'estime de soi, à défaut de celle du CAC 40.
et passer d'un certain je-m'en-foutisme snob ("pff, les choses matérielles, c'est d'un trivial...) à une chaleureuse relation fraternelle avec mon petit moi, ben je trouve ça une sacré chouette avancée.
   Le mépris pour la frivolité et le côté hautement superficiel de la coquetterie, ben je l'ai mis de côté pour le moment, pour en garder le meilleur : un scepticisme sain.
   Et j'ai adopté la coquetterie pour ce qu'elle me fait de bien : le "care". le "zorg". et c'est pas un hasard si je ne trouve pas d'équivalent en français. Parce que le soin, ça sonne froid comme tout. "care", c'est quelque chose de maternant, de doux, de respectueux, de prendre du temps pour s'occuper de soi, de rappeler et de raconter à sons corps que, oui, il vaut la peine d'être mis en valeur, câliné, massé, brossé, poli, chéri, choisi.
   Ce n'est pas une entreprise de maçonnerie, pour le maltraiter un peu plus et refaire les plâtres à grand coup de truelle.  c'est harmoniser le tout. c'est du fengshui.
   C'est regarder chaque morceau avec tendresse, en lui racontant : oui, toi aussi tu es là, je te vois, et je suis reconnaissante que tu fontionnes aussi bien, que tu sois toujours au garde à vous malgré tout ce que je t'inflige, et pour te remercier, ben je prends ce temps-là, pour te bichonner. Toi, petit orteil, et oui, toi, fesse gauche, et oui, toi aussi, cuticule, oreille, et poignet.
   Et le bien dans son corps, le temps pris à le bichonner celui-là, ben ça donne à mon inconscient aussi l'idée que, bon, il vaut la peine. Je vaux la peine. Et si je vaux la peine, j'ai moins besoin de la validation du monde. J'ai moins besoin qu'on me le dise, puisque je le sens. Puisque je le sais.
et ça...
c'est précieux.
fragile, aussi, je crois. ça demande de l'entretient. ça se gagne pas comme ça à la foire du trône et on peut même pas l'acheter au marché bio.
mais les jours où c'est là, c'est bon...

ouais, je sais assez new-age-mantique, la nana.

2 commentaires:

  1. Anonyme18:23

    10 oui j'ai bien dit 10,pas sur 10, mais 10 jours sans glouberie c'est trop!!!C'est avec grand plaisir que je retrouve tes girleries.Trop de berichonerie m'ont occupé ces derniers temps.

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  2. girlitudes, A., girlitudes. revois ton petit manuel de la GAGB illustré...

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c'est trop aimable, j'en perds mes mots