mardi 30 novembre 2010

où ça déménage

   Je déclare la Glouberie indéfiniment en travaux. Je m'arrache les orteils avec le html, le texte qu'on me donne en noir quand j'ai choisi blanc et autres formats d'images qui ressortent deux fois plus gros que prévu. sans parler de connections défaillantes qui ralentissent toute l'affaire, je vous passe les détails.   Donc oui, je change d'adresse comme de chaussette, mais promis cette fois c'est la dernière.
au moins jusqu'à demain.

 En vrai l'Url que je veux moi elle est déjà occupée par deux espagnols qui ont ouvert un blog en 2002 (2002 !!), n'ont jamais rien posté, et qui accaparent depuis mon titre chéri.
   Après, je vous déconseille de mettre webwebweb devant mon adresse, là, parce que sinon vous arrivez sur un site pour adulte.
super.
qu'est-ce que j'en sais moi. ça fait porno, la glouberie ? 
aaaaaah, maintenant, oui.


finalement je crois que je vais re-changer d'adresse moi..

lundi 29 novembre 2010

où on est très adulte

quand même, quand je penses aux récenteries, je voudrai pas que vous croyiiez (je sais jamais combien il faut de i à l'imfarpait du trucjonctif) que je vis dans un dépotoir, que je me nourri exclusivement de choses qui poussent dans les usines et que je vis comme un enfant perdu sur l'ile des enfants perdus.

non. 
sachez-le, s' il y a un adulte dans cette maison, c'est moi.
(au moins c'est dit)
s'il y en a une qui passe l'aspi dans la cuisine et qui ramasse ses miettes, c'est bien moi.
(sauf les mois en "R")
si y en a une qui va vider le verre à l'autre bout de la ville parce que le panier déborde jusque sur le palier, c'est bien moi.
si y en a une qui rempli la maison d'odeurs de cuisine, c'est bien moi
(jusqu'à ce que ça se mette à fumer, c'est la classe)
s'il y en a une qui se paye à chaque fois le débouchage d'évier , c'est bien moi.
(il souffre de constipation chronique le pauvre)
si y en a une qui arrive à se mettre du mascara sans s'en coller sur le nez ni dans l'oeil, c'est bien moi
(et dieu sait si ça témoigne de longues années d'expérience)
s'il y une Femme dans cette maison, c'est bien moi.
(je vous laisse imaginer la bérézina les jours où Madame est sur répondeur)
 Parfaitement ! bobonne est très organisée.

  Alors je trouve que j'ai bien le droit de faire un peu des bruits bizarre, de casser le verre avec mes Jesus Jesus ! (je vous laisse imaginer les circonstances) et de faire trembler les murs à coups de Ommmm  caverneux, bon sang d'bon soir.
(si c'était vrai...)
c'est un bon deal, je trouve.

   Pis même qu'hier, enfin, la couronne sur les lauriers, j'ai fait ma première tambouille réussie depuis mon retour à la gazinière, ha !
Je vous explique mon repas du soir parce que quand même je suis trop fière de moi :
d'abord, carotte rapée, à la main ! pan ! 
Ensuite ragougnasse un peu molle de topinambours patatifiée , sur son lit d'éch-ail-lottes,
(topinambour en batavien, ça se dit poire-de-terre. alors je me suis dit qu'avec un peu de pommes-de-terres elles pourraient parler du bon vieux temps.)
Et pour finir, Glace Léopard du Dr Grunschnabel à la mangue et au maracuya. qui ressemble étrangement à mon délice aux coings, jaune avec petits bouts noirs dedans, mais cette fois c'est exprès, je crois.
(on peut quand même pas faire cramer de la glace, si ?)
et pour finir finir, une grand bol de Kukicha.
hmmmmmm !
hmmm...
hm.

ça tourne un peu au journal d'une ménagère mon histoire.

dimanche 28 novembre 2010

où c'est ma saison préférée

y neige.
c'est l'hiver et c'est romantique.
mais c'est surtout froid, le romantisme. 
ça caille, même.


   Je comprend pas, ça. qui c'est qui décide de ce qui a droit au label romantique et ce qui reste sur le carreau ? c'est qui le comité d'admission ?
   Les pannes d'électricité, les orages, les bougies, les couchers de soleil, les levers de soleil, les clairs de lune, puis toute la série des ballades, en bateau, en bicyclette, à cheval, en patin à roulettes, ça oui. approuvé. mais pas les ballades en métro. ça non. pas romantique le métro. pas romantique non plus le 45 degré à l'ombre.
   Pareil avec le sel. d'accord pour les t'es mon ptit chou à la crème, mais aucun : tu viens te coucher cassoulet chéri?. Pas un seul gloss au poulet rôti ni un seul parfum à la ratatouille au rayon beauté. Le sucre? bien sûr. le sel, banni à jamais. Une nana qui sent le pot-au-feu au lieu de sentir le caramel, ça peut te turbiner une relation.
   Et pourquoi pas une romance avec un éboueur ? hm ? yen a bien des célèbres avec des filles de joie, je trouve pas ça plus glorieux que le respectable employé de mairie qui veille à la salubrité de nos rues. que diable.


   Et pourquoi la neige c'est romantique? Comme si de voir des belles choses ça nous mettait dans un état de jugement moins difficile? On voit des choses belles, et puis hop, tiens, toi aussi tu deviens beau? C'est ça le plan?
   Mais la neige, ça caille les miches. et le froid c'est pas sensé être romantique, si ? c'est romantique, le froid? Pourquoi? Pourquoi le froid c'est romantique, alors que quand t'as froid t'as pas très envie de te déshabiller? Ou bien justement c'est le bon vieux oooh, j'ai froid, réchauffons-nous mutuellement (toujours efficace, même au mois d'août)?
      Ou bien le romantique n'a rien à voir avec se déshabiller ? Le romantisme c'est l'amour de loin? C'est les restes de la fin amor? Les 3 gouttes de sang dans la neige de notre vieux Perceval? (brrr, ça me fait des retours de lycée tout ça, enfer.)
   Je confond avec l'érotisme, alors? l'hiver, c'est la saison romantique, et l'été, saison érotique?
   Pourtant, le feu de bois aussi est romantique. Là, je comprends mieux. c'est convivial, ça fait de la lumière où tout le monde à l'air beau, même ceux qui n'ont pas vu le soleil depuis 5 ans. et puis c'est chaud! Le feu de bois, ça appelle les enroulades tous nus dans une vieille couverture.


j'en sais rien j'y comprends que couic.


En tous cas, y neige, c'est l'hiver, c'est romantique, et moi je me les caille.


peut-être qu'en fait, le romantisme
c'est juste bien à partager.

samedi 27 novembre 2010

où on a un coeur de mouette


Victoire presque sans faille. imprévue, et sublime. gratuite, comme ca.
Hier, les enfants, complètement stunning de jambes, stunning de cheveux, et accompagnée, j'ai revu mon dernier flamme, ou plutôt, je me suis faite voir de mon dernier flamme. 
   J'étais chez Stempels, mon café en cas de connections défaillantes. Je l'ai vu entrer dans le salon d'en face, et je me suis faite toute petite, à coups de grand décrochements de coeur dans la poitrine. Puis avec l'avantage de l'averti-qui-en-vaut-deux, j´ai attendu que ma compagnie revienne, et très casual, l'air de rien, je me suis levée et je suis passée devant la porte comme une créature du destin. sans le voir, bien sûr, hein. et on est partis.
   Machiavélique, je vous dis. la féminitude au pinâcle. et si j'en étais restée là, la victoire serait complète: faire l'apparition sublime et faire en sorte qu'il pense à moi ce soir, peut-être... 
si ç'en était resté là. 
   Mais là où ça sent un peu la demi-défaite, c'est que de nous deux, celui qui y a pensé toute la soirée, c'est plutôt moi.

vendredi 26 novembre 2010

où Jésus revient

parce qu'il fallait bien commencer quand même, finalement, avec ce foutu joyeux oratorio de noël.
c'est vrai, samedi pas celui-là mais l'autre, y a la première répète.
hm.

donc il est juste un peu de temps de s'y mettre quoi.
après tout c'est juste 3 h de musique
en allemand
une bagatelle

Puis Bach il est toujours gentil, il écrit des trucs super faciles à chanter. Il aimait les chanteurs, Bach, ça se sent.
Par exemple, ça commence avec un choeur.
bon. commencer, on aime bien.
C'est un choeur en forme d'hymne à la joie. Il fait 15 pages, pour 2 lignes de texte, se résumant à "Réjouissez-vous". Au moins c'est pas trop dur à mémoriser.

Et juste en l'espace d'une ligne et demi, on a droit à trois octaves de braillement. Première phrase.

   Alors je sais bien que ya pas que des musiciens par-ici. Mais imaginez juste de passer de la cave au grenier en 22 secondes, et avec élégance s'il vous plait.
   Je suis sûre qu'il nous en voulait, le père Bach. Je le vois très clairement.
   Il se réveille tout frais à 11h du mat, boit un café froid, se gratte la perruque et se demande ce qu'il a bien pu oublier.
    Ah oui ! l'oratorio de Noël. Bon bon, c'est quand déjà ? ben, pour Noël, chuis con.
   Noël, noël... Jésus tout ça, la joie les trompettes les anges et tout le tintouin. Donc il nous faut du gai, du pimpant. Quelque chose où on se pose pas la question de c'est de quoi qu'on parle déjà. Du Ré majeur. C'est bien ça le Ré majeur. C'est pas aussi douteux qu'un Mi majeur. Pis ça fait pas trop de dièses à la clé. Comme ça tous ces feignants d'instrumentistes peuvent l'apprendre en deux jours puisque la semaine prochaine on fait la première répé.
   Allons pour du Ré Majeur. Alors pour commencer, on va poser le tableau comme il se doit, donc on va bien le sentir passer ce Ré Majeur. Donc je vais leur planter des bonnes vieilles dominantes par-ci par-là.
  Alors voyons. La grave pour commencer. On a qu'à ouvrir vers un la medium, c'est bien ça le la médium. Oh, puisqu'on y est, collons-leur du La aigu. C'est pas mal, ça appuie sur les réjouissances de la fête tout ça. Puis ça peut pas leur faire de mal à ces feignants d'instrumentistes. Déjà que je leur ai mis que 2 dièses à la clé, ils peuvent bien me donner 3 octaves pour la première phrase. Puis le texte. Alors un louons le Très Haut  me semble adapté. On va varier avec un petit louons les Cieux. hm. C'est un peu monotone. Ah ! voilà. Louons les Cieux par ces choeurs délicieux. pof. comme ça en plus ils doivent avoir l'air contents. ouuuh ça me plait..."

(bon, en vrai, il est gentil quand même, parce que des fois il nous met un psaa dans les aigus, et ça aide mieux que quand il met un ket par exemple. pis en vrai, avoir l'air content ça aide aussi pour faire sortir tout ça.)

   Mais quand même, déjà, le La grave, c'et ma presque note la plus grave, puisque en dessous du sol ya plus rien qui sort. C'est pas glorieux mais c'est comme ça. Donc le La, c'est un genre de grondement vaguement tonal, qu'on entend seulement en cas de silence de mort. Ce qui n'est pas la cas quand on chante en choeur avec un orchestre. (je précise quand même pour les non pratiquants)
   Puis les morceaux de ouf qui durent 15 pages, que quand tu crois que tu arrives enfin au bout, ça recommence au début et tu te repayes la moitié.
Ciel. J'ai signé pour ça, moi ?
   Et le pire, c'est qu'on fait 2 concerts, un à Leiden (toujours le même Leiden que la Passion), et une à Lochem. mais à Lochem y zont pas de sous, donc on coupe dans les effectifs, et vlan. Lulu reste sur le carreau. des inconvénients d'être la plus petite.

  Alors après une heure de piaillements enthousiastes et pour me changer des Jesus Jesus,  je suis allée à la bibli. Et en revenant, je me suis fait arrêter sur la place par un Grand camion en forme d'arc-en-ciel, avec marqué dessus Jésus a dit: je suis la voie, pis en dessous de la vitre passager, y avait une affiche encore en forme d'arc en ciel, avec marqué Our God is AWSOME !! ça prenait tout la place. je m'suis dit quand même, ils exagèrent. puis évidemment, un gentil monsieur m'a attrapée par le bras pour essayer de me vendre de son Jésus beaucoup trop cher.  
   J'ai bien failli lui dire que du Jésus, j'en avais déjà plein ma partition, mais je me suis abstenue, sinon peut-être il aurait cru qu'on était du même club. Moi je me méfie des vantards. ma devise, c'est plus z-on en parle et moins z-on en fait. idem les types qui crient sur tous les toits que c'est des Dieux au lit.
   J'aurai pu lui dire ça, au vendeur de Jésus. Peut être que ça aurait causé une réaction amusante. Mais vous savez comme je suis : c'est toujours après qu'on y pense.

   Donc je suis rentrée à la maison sans Jésus en forme d'arc-en-ciel, pour retrouver le mien en forme de La aigu.

   Je commence à douter de la pertinence de mon choix.

jeudi 25 novembre 2010

où c'est Planète Découverte

je vous sers du végétarien aujourd'hui. que voulez-vous. c'est comme ça.

c'est une histoire d'oreilles et d'yeux. et de cervelles. et de chansons.

   Si on regarde un peu chez nos amis les animaux, on se rend compte que plus ils y voient bien, et plus ils sont agressif. C'est souvent des bestiaux qui chassent en solo et qui vivent en ermite. Et que par contre mieux ils entendent, plus ils témoignent d'un comportement social évolué.

prenez l'aigle. 
vue : les poils de nez d'un moucheron sur un brin d'herbe à 100 mètre
ouïe : gné ?
vie sociale : une copulation minute par année, quelques semaines d'élevage et démerde-toi Jeannot, moi je reste sur mon caillou.

prenons la baleine : 
vue : - hé, c'est George ou bien Rico à côté de toi, là ?
          - nan c'est Jeanine
ouïe : Moby Dick éternue à Montréal
vie sociale : une longue danse de séduction, de longs mois de grossesse, de longues années d'éducation, de grandes fêtes de famille, une grande vie de tribu

   Les baleines ont la plus grande cervelle du monde. Mais leur neo-cortex, la partie la plus importante, n'est pas plus grande que chez le humains. Donc tous les Con-servateurs de se réjouir. 
     - Haha ! La taille ça compte pas ! On peut en avoir une grosse et être idiot quand même ! (c'est une question toujours sensible) Ce qui compte, c'est que les humains s'expriment en fabriquant des choses, en posant leur marque sur le monde. Donc ils sont intelligents. Donc l'íntelligence se mesure par la capacité à utiliser et à fabriquer et des objets. Ha ! dans les dents, la baleine.
   Parce que les baleines ne fabriquent pas de vélomoteur ni de poêles anti-adhésives. du moins d'après les dernières nouvelles. Donc on en a déduit que les baleines avaient un gros cerveau pour rien. superflu. paf. comme ça.

   Puis les suivants un peu moins bêtes, ont pris le problème à l'envers. Si les baleines ont des cervelles comme ac, et qu'elle ne construisent pas de gratte-ciel, alors comment elles l'utilisent, cette cervelle géante? hm?
et la réponse fût : comportement social et communication.
   Les baleines, mesdames et messieurs, de tous les peuplements de la terre, montrent la plus grande évolution en matière de société. elles sont les plus sensibles, attentionnées, conscientes et ont pourtant inventé la société la plus libre qui soit. Elles ne se foutent jamais sur la gueule, et si jamais un conflit survient, elles le résolvent avec beaucoup de délicatesse. Pire, elles sont allergiques à la tromperie. Quand on essaie de les avoir, elles le savent et elles se fâchent. Demandez à n'importe quel Chercheur en Baleineries - et je sais que vous en connaissez plein - il vous dira la même chose.

   Les baleines chantent, vous le saviez. Mais elles chantent pour communiquer. Donc elles se parlent en musique. sympa, non ? Je nous vois déjà :
- Ahhhh saluuut Micheeeeel, mais comment vas-tu doooooonc
- Suuupeeeeeeer, merci et toiiiiii
   Mais c'est pire que ça, parce qu'en plus de la mélodie, elles parlent en rimes et en vers. Les baleines parlent en poésie. Et elles s'adaptent à la proposition de l'interlocuteur. 
ah tu me donnes de l'octosyllabe avec rimes embrassée en i et oin ? pas de problème. 
imaginez le plan.. ben pour une baleine, no souci. et sans réfléchir avant, hein, pas de "Je te rapelle demain je vais y réfléchir".
   Puis elle chantent pas juste pour se dire passe-moi le sel, mais aussi pour le plaisir. comme ça. pour chanter.
   D'ailleur, les baleines ont un hit parade, avec un top 50 de l'année que toutes les baleines du monde chantent à plein poumons, puis aussi quelques bons vieux classiques qui résistent au temps

   Puis les baleines, et mettons les dauphins dans le même sac, puisqu'ils bénéficient du même néo-cortex, ben ils nous adorent. Les mammifères marins, c'est des grands hippies devant l'éternel. C'est peace and love, we are one et j'aime l'univers.
   Ils nous comprennent mieux que personne, et ils comprennent pas que nous on les comprend pas. C'est comme s'ils entendent nos pensées avant qu'on les exprime. Les baleines écoutent mieux, et s'écoutent mieux. Et chez nous aussi ça va mieux quand on s'écoute plus. (je vous renvoie au rayon auto-développement de la fnac la plus proche, ça déborde de "écoutez-moi !"et autre "renforcer l'écoute au sein de votre couple") 


   Puis elles ont inventé la mondialisation bien avant nous, et elles ont même pas besoin d'électricité. Un message envoyé de Bornéo à 12h32 revient à Bornéo à 22h33, et c'est toujours le même contenu. pas d'effet téléphone arabe, chez les cétacés.  donc le Jeannine est amoureuse, faites passer, quand il arrive à Sydney c'est toujours Jeannine est amoureuse, faites passer. et pas Rico a mangé du saucisson, faites passer.

   Et pour finir, les Baleines pratiquent le sexe avec un art à faire verdir les tantriques chevronnés. L'histoire de l'huître et celle de l'enclume, là, c'est niveau CP. ça calme.

   Donc la loi du plus fort et de celui qui a la plus grosse (cervelle, hein), c'est un détournement darwiniesque qu'on nous a biberonné depuis tout ce temps. Parce qu'un animal agressif n'a pas besoin d'une grande cervelle. Le requin a une cervelle aussi grosse que celle du chat. (ouuuuuh)
Et nous autre, humains, alors ? on voit mieux, ou on entend mieux ?
prenez-la dans les dents :
on a une oreille supersonique mais bon on préfère utiliser nos yeux de limace. c'est moins fatiguant...
et méfie-te. parce que toutes les espèces qui ont choisi de ne pas privilégier leur sens le plus sensible
...se sont éteintes à jamais.
hahahahahahaha (caverneux)

La morale de cette histoire, vous la sentez venir :
regarder, ça endort, et écouter, ça aiguise. préférez la radio !

r'gardons mieux avec nos oreilles et écoutons plus avec nos yeux... 
parole de baleine !

mardi 23 novembre 2010

où vive le folklore

Des fois, les traditions culturelles peuvent faire du malentendu.


   Par exemple, quand ici -  je veux dire, ici en hollanderie - on t'invite à venir à la maison boire un coup, un de ces quatre, c'est très normal. Même si on se connait ni des lèvres ni des dents. Chacun veut partager sa "gezelligheid". (c'est l'équivalent de convivialité, sauf que c'est une valeur nationale.) Et chacun veut la partager avec tout le monde, sa gezelligheid. Un hollandais qui n'est pas "gezellig", c'est un mauvais hollandais. ou bien un faux.

   En france, quand on dit "passe à la maison", ça veut dire "on s'appelle on s'fait une bouffe". Ça veut dire "ce serait peut-être sympa un jour peut-être de se faire un truc chez moi peut-être..." Tant qu'on n'a pas bien clair défini un rendez-vous tel jour à telle heure, il ne se passe rien. Et c'est pas grave, puisque c'est induit dans le code commun.
   En france, je sais pas pour vous, mais pour moi, c'est, si tu invite vraiment quelqu'un chez toi, c'est que tu le connais déjà bien. Ou bien, si c'est la première fois, ben c'est que tu considères qu'on est amis, ou qu'on va le devenir. ou bien ami d'amis. C'est déjà un peu quelque chose de spécial, le "viens à la maison". 
   C'est intime le chez soi. On le montre pas à tout le monde. On laisse pas n´importe qui rentrer dans sa maison comme ça sous prétexte que c'est une vague connaissance. Et puis surtout pas n´importe quand. Éventuellement, on donne rendez-vous. "passe demain soir vers 8h". Comme ça, on se prépare, on passe l'aspirateur, on met du déo, on sort une bonne bouteille, on dégaine le homard-mayonnaise puis on peut dire "oh, c'est juste une petite bouffe comme ça, tu sais, rien de particulier"
   En France, on fait attention, on prend le temps de se montrer sous un bon jour. On est peut- être un peu hypocrites. ou bien timides. ou bien juste, on se connait pas encore très bien. ou bien un peu hypocrites.
bon.
un peu français.



Mais ici, non. Ici  c'est "passe quand tu veux".

   Et surtout, si tu le fais pas au bout de la 3ème fois qu'on te l'a proposé, ben ça veut dire que tu nous aime pas.

   Et moi ça m'angoisse, parce que je veux pas débarquer à l'improviste chez des presques inconnus comme ça, alors qu'ils sont peut-être entrain de s'engueuler ou de regarder la Nouvelle Star, ou bien qu'ils n'ont pas fait la vaisselle depuis 3 jours et que ça sent le chacal.
   Je ne veux pas les déranger. Je veux pas choisir. Je veux qu'on me dise : viens demain à 8h, on boira un coup. voilà. c'est mon côté français.

   Mais du coup, je les vexe, les hollandais. Je les vexe, parce qu'ils croient que c'est parce que j'ai pas envie de les voir que je ne viens pas, que ça m'intéresse pas, que je les trouve idiots, que je pense que c´est pas propre chez eux, et que je préfère faire mes petites affaires de française sans me mélanger avec la racaille. (on a une réputation très chauvine à l'étranger....)


Le pire, c'est que c'est moi qui doit m'adapter, puisque c'est moi l'envahisseuse. 

grmpf.


Et vive le folklore.

lundi 22 novembre 2010

où travailler moins c'est plus de boulot

c'est l'hiver, ce matin j'ai eu les mains sourdes d'avoir fait du vélo sans gant, hier soir j'ai empilé les restes de la terrasse avec un souffle en forme de nuages, et depuis cette semaine je ne travaille plus que le week-end.
Alors j'ai repris mes petites affaires qui trainent au resto, labello, brosse à dent, thé vert japonais... j'ai un peu moins l'impression d'habiter là-bas.

et surtout, je dois me remettre à cuisiner.

heureusement, je me rappelle que ça me plait, quand même.
curieusement, c'est moins fatiguant de cuisiner quand personne ne cuisine pour vous, que quand quelqu'un peut le faire.
genre, tu sais que tu peux avoir gratuit la meilleure pasta de la ville, donc te faire autre chose qu'une tartine fromage-confiture, c'est de l'ordre du demi-dieu. moi j'en suis encore au demi-adulte.

Mais là, maintenant du coup, par la force des choses, j'évolue ! je me suis fait une tartine fromage-concombre ce soir,  une tartine-oeuf-à-poil ce midi, et hier soir, j'ai même fait un gateau au chocolat ! la dernière fois que j'ai allumé le four c'était pour y mettre une pizza glacée, donc je trouvé que je progresse.

on laisse tomber les truc à cuire pour le moment. ya trop de risque que ça termine en fumée. j'ai même réussit à mettre de l'eau à chauffer, jusqu à ce qu'elle soit toute évaporée. et le pire, c'est que c'était dans la casserole déjà cramée, et ça lui a fait un effet pyrolise : elle est toute propre ! plus aucune trace de crâmure ! j'ai reussit à faire cramer le cramé !

quand même, je m'épate des fois.

(je ne vous raconterais pas comment mon gateau au chocolat a fini dans la poubelle, c'est trop triste.)

et dire qu'il existe un certain nombre de gens sur cette planète qui croient toujours que je suis une petite fée du fourneau. ça me fait bien rire. surtout, des gens qui n'ont jamais eu l'honneur de goûter quoi que ce soit de mon cru. il faut croire que je transpire le manger bio et le cuisiné maison. un type que j'ai rencontré dernièrement, ami d'ami, était complètement sur le cul quand je lui ai avoué que mes repas se réduisaient à muesli le matin, muesli le soir, et chips entre les deux. il était sûr que je me faisais du tofu-sésame grillé au brocoli tous les jours.

mais, je progresse. parce que maintenant, je mange des pommes ! et c'est vachement plus de travail qu'ouvrir un pot de glace : il faut l'éplucher. puis ça fait de la vaisselle : le couteau, l'assiette, puis il faut jeter les épluchures dans la poubelle, ramasser celles qui tombent à côté, pour finalement se rappeler qu'il n'y a plus de sac dedans, donc vider tout ça dans un sac, le mettre dans la poubelle, et la refermer.
c'est vachement de boulot tout ça.
bon.

puis quand même, ce soir, après quelque jours de guerre froide, j'ai décidé que le temps était revenu de refaire une attaque de cuisinière. cette fois j'ai essayé la compote de pommes.

c'est mon truc la compote. c'est pas compliqué, ça se mâche pas trop, et ça coûte pas cher.

donc. pommes, vanille. hmmmmm..

cette fois, on a mis 10 bons cm d'eau dans la casserole, on va pas se faire avoir 11 fois. 
donc. 
pommes : épluchées. 
vanille : dégoussée. 
eau : cuite.
et vaille la bouillonade.
j'ai même mis mon réveil pour que ça sonne dans 15 mn.
ha !

je vais même contrôler au bout de 10mn. et c'est dejà archi-cuit. on croirait pas, comme ça, quand on voit une pomme. c'est dur quand même, une pomme. mais en 10 mn, c'est déjà archi mou. 
bon.
on rajoute un peu de sirop d'agave pour sucrer tout ça parce que sinon c'est acide-sa-mère.

maintenant, il est temps d'emprunter encore une fois discrètement le mixer de profession de ma coloc, et on commence le carnage.

hm.

pas mal.

c'est jaune.
c'est très très mou.
en fait, c'est plutôt comme de la soupe. de pommes.
je viens d'inventer la soupe de pommes.
épatant. je m'épate, je m'épate.

pour la peine, je la sirote dans un verre à pied en écoutant du Bach.
non mais.

dimanche 21 novembre 2010

où ya plus de papier

depuis 3 jours.
ou les joies de la coloc.

Pourtant, il  y a quelques semaines, lassée de me retrouver encore une fois le dimanche matin à sec, (à grand renfort de parce-que-la-dernière-fois-c'était-moi tous en choeur svp), j'avais fait une belle liste. proprement collée sur la porte des toilettes communes, précisant pour chaque semaine le nom de celui/celle qui devait s'occuper du ravitaillement. et ça a marché le premier mois. le deuxième un peu moins. et là ben on se retrouve sans papier.

Je sais pas comment ils font les autres. Peut-être qu'ils ont des super pouvoirs, genre ils peuvent contrôler leur caca pendant une semaine. 
ou bien peut-être qu'ils jouent faux : ils ont des stock de papier secrets cachés sous le canapé, du triple épaisseur extra doux, edition deluxe avec des petit chiens dessus.

En attendant, je me retrouve à voler un paquet de feuilles au boulot, l'air de rien. 
et moi de me complimenter d'avoir changé de sac-à-main pour un modèle plus grand.

Après deux jour et demi, j'ai craqué, et j'ai mis un mot d'une neutralité glaciale dans la cuisine, en précisant à la responsable que c'était son tour de s'y coller. Puis quand je suis revenue le soir, j'ai appris qu'aujourd'hui, justement, ben c'était son anniversaire.

bien.
moi qui voulais travailler à mes relations de bon voisinage, on peut dire que j'ai mis les pieds dans le  euh 
plat.

samedi 20 novembre 2010

où on se fait un ptit nouillage

si ya un sujet sur lequel je vous épargne, c'est bien mon chemin spiritueux.
pas que ce soit pas important : je ne parle que de choses importantes ici-bas.
c'est par pudeur.
pis par trouille que vous vous moquâsses
et par maladresse de comment le raconter

mais quand même, là, je me lance.
parce que le spiritueux, c'est rigolo en fait.
tout le monde croit que c'est vachement dur et que c'est plein d'histoires de genoux en sang qu'on ne doit pas sentir parce que transcendés par la méditation et autre délires opiumiques à propos de papotage avec les anges et les lutins.
en vrai, c'est rigolo aussi.

par exemple, le livre que je lis en ce moment, s'appelle de Helende stem. peut-être que je peux vous raconter en hollandais de quoi ça parle, je risque moins les commentaires sarcastiques. en même temps, je ne souffre pas trop d'avalanches commentairistiques. ceci dit je peux les imaginer.
passons.
je lis ce livre parce que j'envisage de faire des études de musicothérapie l'année qui vient, et que le bonhomme parle de l'effet thérapeuthique de la voix.

exemple d'exercice : parler dans une langue inconnue, sans réfléchir, et laisser son (inconscient) corps s'exprimer ainsi.
l'idée dans ces trucs là c'est toujours la même : nous autres idiots d'occidentaux civilisés, on est pas capable d'inventer une société saine, où on exprime ses émotions quand elles arrivent. du coup, on les bloque, on les stocke quelque part bien loin dans la mémoire de nos cellules, et quand le stockage est trop lourd, ça fait des embouteillages et on tombe malade.
donc pour éviter tous ces embêtements : on nettoie le tout, on exprimes ces choses refoulées, et par la suite, pour éviter les embouteillages futurs, on apprend à exprimer direct, ou à se nettoyer quotidiennement.
avec la voix, par exemple. ex-primer...

donc moi de me faire tout un discours en charabia, toute étonnée que ça vienne si vite sans réfléchir, que ça ressemble tellement à une langue même si ya fort peu de chances pour que ça en soit une quelque par dans l'univers, et surtout étonnée de se retrouvée émotionnée comme ça au bout d'un moment.
un genre de mélopée qui finit par ressembler au discours d'apitoiement des gitanes.

et j'aime bien.

mais maintenant je sais plus parler français.

jeudi 18 novembre 2010

où vous salivez déjà

y en a qui font de la crème de marrons, ben moi je fais de la compote de coings fumée.
parfaitement, c'est bien meilleur. bon, ça te coûte la casserole à chaque fois, mais c'est intéressant. puis ça parfume la maison à l'occasion: c'est tout en un.
le goût, c'est un peu comme si une famille de coings avait invité leurs copains saumons  à un ptit revival autour du feu de bois.
c'est pas mal du tout.
ya des petits morceaux noirs dedans, ça fait de la variété pour les yeux. c'est très sympa.
puis ça se mange avec tout. avec une cuillère, avec une fourchette...
non vraiment, je suis contente de moi.
et pour la peine, parce que je vous aime bien, je vous donne la recette. ne le dites pas à tout le monde, hein, gardez le secret, un peu.

bon. donc.



Compote de coings fumée

difficulté: ***

ingrédients:
                     - 2 gros coings bien jaunes, bien durs et pas trop véreux
                       (donc évitez ceux du jardin de papa)
                     - 4 cm d'eau

   Versez gentiment les 4 cm d'eau dans une casserole étanche. allumez discrètement le feu en dessous, sans qu'elle ne s'en rende compte.
   Découpez les deux gros coings jaunes en 4 gros quartiers bien de taille semblable.
   Épluchez-les ensuite sans vous scalper la pomme paume de la main (c'est le plus dur). Ensuite, arrachez le coeur des deux gros coings jaunes sans verser de larme.
   Tranchez-les en moyens morceaux (vous pouvez contacter la hotline 24h/24 en cas de doute sur la taille).
   Enfin jetez les moyens morceaux dans la casserole frémissante de joie, et laissez cuire jusqu'à ce que les voisins vienne frapper à votre porte. Il devrait y avoir environ 2 millimètres de charbon au fond de la gamelle. Râclez bien, versez le tout dans un grand bol et jetez la casserole. Mixez bien à l'aide d'un mixer de profession,  et c'est prêt!

Un très bon appétit !

mercredi 17 novembre 2010

où c'est dur

ce matin j'ai fait le jeu le plus dur et le plus ennuyeux du monde : essayer de garder les yeux ouverts pendant une heure tout en restant couchée au chaud bien moelleux confortable et qu'il est hyyyyper tôt (8h30) mais que j'ai rien d'intéressant à faire et que j'ai pas le droit de me rendormir parce que sinon je vais être réveillée à 12h05 par le coup de fil de ma chef qui me dit que je suis à la bourre.
(je commence à midi)


(c'est une grande phrase)


j'ai tenu 23mn.

mardi 16 novembre 2010

où c'est du propre

comme il dit mon gourou, "on est pas bouddha".

ce que personne ne raconte, c'est comment il s'occupait de son intérieur, l'Illuminé. parce que pendant ses 21 jours de jeûne méditatif, ça devait sentir bon dans sa grotte. 21 jours, sans se laver, sans faire la poussière, juste en restant assis sur un caillou méditatif.
(il a dû se payer des escarres monstres d'ailleurs)
Puis quand on jeûne, on transpire toutes les toxines du dedans vers le dehors, et je vous jure que l'odeur aussi est toxique.

en même temps, ya que peu de vaisselle à faire, en période de jeûne.
c'est déjà ça.


Ya des gens qui racontent qu'on peut faire de la vaisselle une méditation. la "mindfulness" ils appellent ça, les hollandais. ça sonne très hollandais, d'ailleurs. Et c'est l'art d'être présent dans tout ce qu'on fait, sans penser ailleurs. d'ailleurs, les gourous indiens ils te font laver le sol comme méditation.
lave le sol, lave ton esprit, purifie ton corps... et tu finiras par frotter dans l'extase.
c'est ce qu'ils disent.
et le pire c'est que je suis plutôt d'accord. en principe.
je sais bien que quand on fait le ménage chez soi, on se nettoie aussi la tête. je sais bien qu'on se sent plus frais et plus clair quand on a bien aéré sa chambre, ses draps, et que la vaisselle propre est bien rangée dans le placard. il y a même eu une étude sur l'estime de soi des gens fraîchement lavés par rapport à celles des gens pas douchés. et devinez quoi, les gens propres se sentent en grande moyenne supérieur aux autres. véridique.

mais curieusement, il y a une certaine partie de moi qui n'est pas tout à fait de cet avis. et j'ai beau m'organiser des plannings toujours plus beaux avec des papillons dessus, je me retrouve toujours à la fin de la semaine avec un tas de fringues sur une chaise, un autre sur mon lit et quelques solitaires gisant devant le piano.
et le matin la journée qui commence grise de bordel et de moutonneuse de poussière.

alors pourquoi, me direz-vous, pourquoi ? hein? pourquoi ne pas tout simplement mettre ce jean tout frais porté juste aujourd'hui, ou bien dans le placard avec ses petits copains, ou bien dans le panier à linge suite à un accident de jus de tomate ? hein ? pourquoi. pourquoi donc ?
pourquoi le joli planning en béton armé finit toujours froissé en boule quelque part sous mon lit ?

alors bien sûr ils me diront (les rationnalisards) m'enfin lulu, t'as qu'à t'armer un peu de discipline, laisser le petit diable de la flemmardise au placard et prendre un seau d'eau chaude avec du savon ! bien sûr ! aller aller ! au travail un peu là!

oui. c'est ce que je fais à chaque fois avec mes plannings-papillons, qui s'envolent à la fin de la semaine.

d'autres me diront peut être (les spiritueux) que c'est la manière qu'a trouvé cette partie de ma personnalité pour avoir de l'attention. que sinon, je ne lui laisse pas de place, à cette partie de ma personnalité. mettons. comme un enfant qui braille tout le temps ou qui fait des bêtises pour qu'on s'occupe de lui. et que donc je dois trouver une autre manière de laisser cette personnalité s'exprimer, par un biais moins négatif, du genre, la catharsis créative, ou bien la méditation...quelque chose dans le goût.

certains (les gentils) opteront peut-être pour le : ma ptit lulu, tu te mets sous pression, ton planning, il est extra-terrestre. il te faudrait être super-saiyen pour survivre. tu es trop exigeante avec toi même, fais-donc de petits pas, choisis quelques tâches à accomplir pour aujourd'hui pas plus de 3, et tiens toi- y.

d'autre encore (les psychologistes) me diront que c'est une manière d'exprimer dans ma maison l'absence psychique de soin à soi-même. le "je ne mérite pas de prendre soin de moi".

d'autres enfins, (les paternalisards), que je me cherche des excuses à la con et que ce serait pas mal de me sortir la tête du croupion une bonne fois pour toute.

ainsi je serai diagnostisée flemmarde, traumatisée, mal auto-aimée, et syndromisée de l'autruche.

hum.
et c´est toujours aussi clean, chez moi

ils sont gentils...

samedi 13 novembre 2010

où la robe ne fait pas la nonne

aux Pays-Bas, les jupes sont courtes. on a le droit.
on est pas direct catégorisée chaudasse de profession. non.
ici, on peut même faire du vélo en robe, sans que tous les péquins regardent l'air égrillard, attendant le coup de vent qui dévoilera tout.
(ya que moi qui regarde, mais bon je suis française que voulez-vous)

c'est bien d'avoir droit à la mini jupe. 
je me sens très femme maintenant.
très femme libérée

ce qui est dommage
c'est que les hollandaises pur jus
elles sont super fortes en jambes.
c'est les gènes.
et le vélo un peu aussi je crois.
moi j'ai le vélo.
je pourrai avoir les gènes
quand même, je suis moitié d'ici après tout
mais je me suis fait eue le jour de la distribution
(j'étais sûrement entrain de manger des poffertjes et j'ai rien entendu)

alors bon, je me suis dit, soyons fous. 
allons-y pour la mini jupe. 
en tweed violet. sympa.
j'ai le droit. 
même ici ya pas que les reines de la jambe qui portent la mini.
alors j'ai bien le droit.
mais avec conditions.
seulement grâce aux astuces pour améliorer le tout
qui font effet d'optique
genre
impératif de base :
faut porter des talons avec
parce que ça te fait la jambe plus longue
le mollet plus ferme
la déhanché plus déhanché
et mille autre formidables avantages 

pis si tu n'est pas bénie de la gambette batave,
la mini ne se porte pas jambes toute nutes
il faut la porter avec des bas.
parce que ça te galbe le tout
ça te prend le haut de la jambe au passage
et te voilà devenue Gisèle Bündchen
en 20€ seulement
(avouons-le, tout le monde rêve de porter des bas)

donc ici, on a le droit de porter la mini jupe
mais que en plein hiver avec des collants
et avec des plateaux de 20cm

hm.
je sens qu il ya un bug au niveau de ma notion "d'émancipation"...

mercredi 10 novembre 2010

où j'arrive pas à dormir

Le soir je cogite du citron pendant des plombes, même quand je me couche bravement à 23h32.
je me retourne et je me retourne encore, je tiens jusqu'à 1h28, puis je m'énerve et je dégaine internet. et là c'est la fin, j'en ai pour au moins une heure et demi. alors le matin, vous pensez bien que mon réveil optimiste à 8h30 se transforme en je me rendors jusqu'à 11h42.
et j'arrive pas à me forcer à sortir de ce lit, qui, je dois le préciser, est mon endroit préféré sur cette planète. encore mieux que disneyland.
du coup, le soir suivant, ben j'ai pas sommeil à 23h33. et tout l'affaire recommence.


Il est grand temps que je me refasse une petite cure de neveux.
ya rien de mieux qu'une cure de neveux pour te redresser une rythme de traviole:
à 6h30 tu es hagarde sur le tapis entrain de faire un puzzle. (un puzzle !)
à 18h22 tu essaie de ne pas t'auto-endormir en lisant l'histoire d'avant le dodo.
à 21h, tu ronfles sur la canapé comme après une journée de Boot Camp.


ça tombe bien, j'ai toujours pas de boulot pour les deux premières semaines de janvier...

mardi 9 novembre 2010

où la pluie, le beau temps...

alors que là-bas ils se les pèlent à grands coups de -10 dans le nez,  nous on se dore les miches sur le sable de hourahoura.
ou l'inverse.

vendredi 5 novembre 2010

où on est presqu'à l'heure

bon. qu'on en finisse avec ces histoires de train.

Je voudai l'inventer qu'on me dirait : Lulu, t'en fais des tonnes.

bon.
je me lève, toujours aussi frigorifiée. j'ose pas manger, pas faim, j'emballe la tartine au beurre de coco.

mon rhume ne se dirige pas vers la direction escomptée. j'ai la gorge qui gratouille, j'attrappe une oreille sensible et toujours le nez qui coule. puis pas de mouchoirs à la maison. je risque pas d'en trouver à 6h du mat. pis pas moyen d'aller acheter quoi que ce soit pendant la minute et demi à Düsseldorf, où je dois chopper le bon S-Bahn. Ils vendent des mouchoirs dans le ICE ? Pourtant c'est d'importance vitale, les mouchoirs !
bon.

Il fait méga nuit quand je marche dans jusqu'à la gare. ma valise pétarade comme à son habitude. je me rends compte quand je suis sur le quai que ma carte de réduction de train régionale est probablement périmée. ça fait des plombes que j'ai payé mon abonnement, et à mon avis c'était en septembre 2009.
et je révise un speech à faire s'écrouler le contrôleur qui oserait me faire chier avec ça. (surtout qu'en fait, ladite carte de réduction n'est valable qu'après 9h du matin, et il est 6h27..)
le train arrive.
je suis dure comme un bloc de bois. 
d'ailleurs je crois bien que je ne respire plus depuis hier soir.
j'essaie de laisser ce stress-là de côté. puis aucun contrôleur ne fait son entrée.

Amsterdam. le semblant de détente que j'avais réussit à trouver pendant le trajet fait un tout petit noeud entre mes côtes.
le bon quai. il est beaucoup trop tôt et il fait un froid de canard.
je lance des regards noirs à ceux qui regarder dans ma direction.
le train arrive, sur le bon quai, à la bonne heure.
je grimpe. ma place.
miracle
j'ai le nez qui coule.
je dévalise le stock de serviettes en papier aux chiottes. c'est l'avantage des ICE, ils ont des chiottes propres avec papier.

la gorge me gratte. je vais au wagon bar pour voir s'ils vendent des pastilles quelconques, bonbons au miel ou autre.
m&ms ou maltesers.
hin.
mouais. bon. allons pour les m&ms.

ah ! je croise les contrôleurs.
on me dit que je dois descendre à Duisburg, la gare juste avant Düsseldorf Centre, que c'est à un arrêt de l'aéroport, on me l'a pas expliqué quand j'ai acheté mon billet ?
non.
ceci dit, je gagne un petit quart d'heure avec cette affaire. ouf.

ça calme nullement la gorge les m&ms. au contraire même. je me paye une quinte de toux à faire trembler les vitre. tout le monde me regarde comme si j'étais pestiférée.
pourquoi j'ai pas d'eau déjà ? ah oui. les service sécurité de l'aéroport.... et merde.
j'achète une bouteille en verre à 3 euros au vendeur ambulant. et je développe une technique de buvation non stop, seul remède à ma toux qui recommence dès que j'essaie de respirer.

on arrive à Duisburg. ils annoncent que le train direction l'aéroport est sur le quai juste en face et part dans 4 mn. tout baigne. je descend.
Duisburg.
le train vers l'aéroport a du retard. problème sur la ligne.
10mn.
bon.
tout baigne encore. j'ai le temps.
le train partira de la voie d'en face.
problèmes sur la ligne.
le voilà.
je grimpe.
wagon sardine.
le train ne démarre pas.
le train a du retard. 20mn.
problèmes sur la ligne, aucun train ne roule entre Duisburg et Düsseldorf.
et merde...

je redescend. je questionne quelqu'un pour les éventualités en Sbahn. on me dit
hé, mais attend, mon train se barre !
j'arrive à sauter à la dernière minute, plus personne peut rentrer, ça bloque la porte.
j'ai encore une chance.
on me dit qu'on met 6 mn jusqu'à l'aéroport.
6mn...

Votre attention svp, problèmes sur la voie, le train est détourné vers la gare de Düsseldorf Centre.

et merde...
19 longues minutes plus tard, Düsseldorf Centre.
c'est rapé, je le sais déjà.
Je monte dans le S1 quand même. Il ne démarre pas. les portes s'ouvre : retard indéterminé pour cause de problème sur la voie.
ah bon, vraiment ?
le S12 part de la voie d'en face, avec seulement 5 mn de retard, alors prenons celui-là, au point où on en est...
j'arrive à l'aéroport, il est 10h40, et mon avion s'envole à 10h45. je courre quand même comme une malade, histoire de me dire que j'ai tout donné.
la dame du guichet me dit qu'il est trop tard. tout est fermé.
je m'affale sur un banc. un peu hagarde.
J'envoie méchamment chier un vendeur d'abonnements lounge je sais pas quoi chic cher pour ceux qui aiment prendre l'avion souvent.
j'envoie un sms pour dire que je ne serai probablement pas à l'heure à Klagenfurt... voir pas là du tout.
chez Airberlin, on me propose un vol le lendemain à 565€. ils sont gentils.
ou bien un autre 3 jours plus tard à 57€.
pffffff...
je suis incapable de décider sur le moment.
j'ai la tête toute vide.

j'ai passé mon premier ratage d'avion avec mention haut la main.
et c'est moyen comme sensation.

Pour finir, j'ai passé 3 jours en famille à Cologne, et 3 jours en Autriche, après que mes adorables m'aient consolée et payé le billet du dimanche soir.

Je tiens à remercier tout particulièrement NS Highspeed et la Deutsche Bahn pour leur collaboration fructueuse.

jeudi 4 novembre 2010

où l'on est sur une bonne lancée

c'est pour continuer dans la trilogie vacances, voyages et autres désagréments.

je m'étais arrêtée l'autre soir, au moment d'aller se coucher, suite à la salvation inespérée par les gentils voisins du dessous et leur miraculeuse imprimante laser.
bon.

donc je termine mon post, je me mets en pyjama, puis je fais quand même un dernier dernier contrôle de tout ça, billets dans la poche avant, carte d'identité, billets de train... direction Düsseldorf Hbf. direction
hein ? hbf ? Hauptbahnhof ?!? Düsseldorf Centre ?!?!

nononnon c'est pas possible j'ai pris un billet jusquà Düsseldorf Aéroport, pas jusqu'à Düsseldorf Centre c'est quoi le plan là.
je me jette sur mes mails. confirmation de réservation pour un billet Amsterdam-Düsseldorf aéroport. bon. calmons-nous, ça peut pas être bien grâve. je vais sur le site, simulation, commander un billet pour Düsseldorf - aéroport. et c'est marqué là. en petites lettres violettes.

"veuillez prendre note que votre train ne va que jusqu'à Düsseldorf Hbf, vous pouvez prendre le S1 voie 4 pour vous rendre à l'aéroport."

p*tain...
fébrile. je claque des dents, je vous jure que je claque des dents. ça prend 14 mn pour y arriver. j'ai 2 mn pour prendre le S1 ou bien je prend le suivant 11mn plus tard.
moi et mes 40mn entre l'arrivée à l'aéroport et l'embarquement.... aaaaaaah.
claclaclaclac
bon.
claclaclac
flip.
j'envisage de prendre un taxi de Haarlem à Düsseldorf. estimation : 236€. en imaginant que j'en trouve un à minuit vingt.
un bus peut-être ?
yessssss, ça existe. mais il faut réserver 3 jours à l'avance...
je pourrai y aller en voiture, si j'avais une voiture. ça prend juste 2h30.
clac clac clac

je me vois déjà courir comme une folle dans l'aéroport alors qu'ils annoncent que le vol en partance pour Klagenfurt vient de décoller
je les vois déjà, mes adorables là-bas à Klagenfurt, recevant le sms qui leur explique que j'ai raté mon avion parce que je suis mal organisée

claclaclaclac

j'appelle Air Berlin. peut être que si je leur explique, ils m'attendront.
Heureusement, Air Berlin a des lignes ouvertes même à 00h23. bon. en allemand, mais c'est pas grave. j'explique. laborieusement.
est-ce j'ai déjà procédé au checkin par internet ?
oui.
alors il suffit que je sois à l'aéroport une demi-heure avant le décollage.
si je prend le bon S-bahn,j'y serais 50mn avant. et sinon, 40mn avant.

aaaaaah. soulagement.
claclaclaclaclac
j'ai gagné 15 precieuses minutes.
aaaah. merci merci mille fois la dame d'Air Berlin.

et je regarde le plan de l'aéroport, pour savoir où j'arrive exactement avec le S-bahn, combien de temps ça prend pour être au guichet. selon le plan et l'échelle que le mesure sur mon ordi avec mon petit décimètre, je dois faire 125m. merde. c'est beaucoup, ça, 125m? on marche à 7km/h, je crois. il me semble me souvenir que c'est ça. alors 125m, ça fait?
et moi de faire des calculs de ouf à minuit vingt-sept pour savoir combien de minutes on met pour parcourir 125m à pied avec valise.

et probablement que l'humain normal fait plutôt du 3, 5km/h que du 7. enfin. je laisse tomber. supposons que ça va suffir.

maintenant, la question à poser au controlleur de l'ICE international à destination de Düsseldorf Hbf, (suis furibarde contre NS highspeed qui a osé me vendre un billet jusqu à l'aéroport alors que le train n'y va même pas, et qu'ils l'ont pas écrit en énorme capitales rouges), donc la question à poser au contrôleur, c'est est-ce que je dois payer pour le S-bahn en plus, ou bien est-ce que au moins, c'est compris dans le billet que j'ai déjà?
parce que si je dois en plus prendre un ticket à la machine...

je vais me coucher. frigorifiée.
impossible de dormir.
il est 2h passée. et mon réveil sonne à 5h45.

mercredi 3 novembre 2010

où l'on a l'âme voyageuse (ou pas)

bon. donc on est repartis.
on est repartis pour la tournée volpascher.com, volencoremoinscher.com et volencorencoremoinscher.com. ils disent. 
et à chaque fois on est bons pour remplir ces interminables formulaires sur notre destination chérie et la date, et si on est flexibles, et si on veut bien s'inscrire svp parce que ça va tellement plus vite après. et est-ce qu'on veut une assurance au cas où on peut pas partir ? une assurance a cas où on perd nos bagages? une assurance au cas où on meurt subitement ?
non. non. et non.
attention, vous n'êtes pas assurés, êtes vous sûr de votre choix ?
oui.
vraiment ?
oui.
vraiment vraiment ?
oui !
et on se retrouve à douter de la date, et de oui mais comment on sait si dans 6 mois, on sera mieux content de partir un mardi plutôt qu'un jeudi, et peut-être que d'ici là on aura un boulot où justement cette date-là, et que ça nous fera chier. et on attend encore un jour. ou deux. une semaine. et le billet a pris 100 euros dans les dents. en une petite semaine.

puis finalement on s'est décidé. on l'a pris ce putain de billet un mardi à 10h du mat. même s'il faut y être une heure avant, et on a même prévu le train pour aller jusquà l'aéroport.
puis on a imprimé soigneusement son billet d'avion chez l'imprimeur, parce que c'est plus possible de se faire envoyer un billet par la poste. à l'ère du serf-service, démerde-toi gaston. et parce qu'on a pas d'imprimante à la maison. ça nous a coûté 85cts de plus.
puis on a acheté des cadeaux pour les copains là-bas, on a pris son carnet d' adresse pour envoyer les cartes postales, on a fait la vaisselle, on a fait sa valise, on a réfléchit mille fois à ce qu'on a bien pu oublier, on a trouvé 95 fois quelque chose de crucial à rajouter, on fait les lessives pour pas se retrouver sans culottes, on a réussit à tout faire sécher avant de le mettre dans la valise ( ça marche pas à tous les coups), on a même pesé la valise pour pas se retrouver avec des taxes de bagages à l'improviste, et on a même reçu le billet de train par la poste. et on l'a dans la main. et on a vérifié s'il n y avait pas de travaux sur cette ligne justement, demain.
Et on a prévu une bouteille d'eau, puis on s'est souvenus que les bouteilles d'eau finissent dans la poubelle du service sécurité, alors on a prévu une tartine, mais ya plus rien dans le frigo, alors une tartine de beurre de coco, puis on se retrouve là. à attendre. et à flipper. quel jour on est aujourd'hui ? est-ce que c'est pas hier que je devais partir ? et si mon train a du retard ? et si mon réveil ne sonne pas ? un deuxième réveil. voilà. et si mes réveils n'étaient pas à l'heure ? on a changé d'heure avant-hier.
horloge mondiale.com
mes 3 horloges sont déjà réglées pile poil. bon.
mais est-ce qu'il y a assez de marge entre l'arrivée à l'aéroport et le dernier check-in ? et si l'aéroport est tellement grand que je me paume ? et s'ils doivent m'appeler avec le mégaphone pour dire que je retarde le vol ? et si je dois courir comme une tarée pour trouver le bon terminal ?

- nouveau message - Air Berlin
vous pouvez procéder au check-in par internet. suivez la procédure.

mouais. méfie. si je dois imprimer mon passe d'embarquement, alors que j'ai pas d'imprimante, que je pars demain et qu'il est 20.34 ? hein ?
alors on lit toute la tartine explicatoire (en allemand) sur le check-in par internet. et effectivement, ha ! le voilà. vous devez imprimer 2 exemplaires de votre passe d'embarquement.
qu'est-ce que je disais.
en cas d'impossibilité, vous recevrez un passe au guichet.
oui. donc on ne gagne pas de temps. autant pas se check-iniser pour rien.

oui.
mais quand même, ya que 40 mn entre mon arrivée à l'aéroport et l'embarquement.
non, c'est sûrement super tranquille, je pr'vois toujours beaucoup trop longtemps pour ces trucs là.
oui.
mais donc ça veut dire qu'en 40mn, je dois sortir de la gare, monter quelques étages pour trouver l'aéroport, trouver le bon guichet, faire la queue, espérer que ya pas trop de monde, donner ma valise, prendre mon passe d'embarquement, courir à la sécurité, enlever ma veste, ma ceinture, faire un beau sourire, passer sous le porche sans biper, trouver le bon quai et procéder à l'embarquement. sans se faire appeler par la madame du mégaphone parce qu'on met tout le monde en retard.

pas moyen.
rappelle-toi qu'on part de Düsseldorf, pas juste parce que ça sonne mieux, mais parce que c'est moins cher qu'Amsterdam. c'est moins cher, parce que c'est direct, mais surtout parce que c'est plus grand, donc ya plus de vols, donc c'est moins cher. donc c'est plus grand ! donc c'est plus grand !! donc laisse tomber 40 mn pour faire tout ça !

donc il est 20.37. demain à 5h45 sonnent mes 2 réveils, et je n'ai pas d'imprimante à la maison.
flip.
ok.
ya de la lumière chez mon prof de chant. je sais qu'il est pas là, mais son mec y est. je l'appelle. je lui explique. il comprendra. le flip de la veille du départ.
je l'appelle. personne répond. merde.
flip.
bon.
les voisins.
ma coloc. pas d'imprimante, j'en suis sûre.
ceux du dessus qui m'ont invité depuis les 8 mois qu'ils habitent ici à venir boire un coup et que j'y suis jamais allée. ceux qui boivent trop, qui se battent et qui ont perdu un bébé.
bon. ou bien, ceux du dessous, qui ont fait une crémaillère ya 3 jours et que j'ai pas osé y aller parce que c'était plein d'inconnus partout. et aussi parce qu'elle a mon âge et qu'elle est en fauteuil et que j'ai peur de réagir idiotement.
bon. la coloc d'abord. je la connais mieux.
pas d'imprimante.
flip.
les voisins du dessous alors.
ne pas rester une heure devant la porte parce que sinon ça devient vraiment tard.
frapper. alors que leurs parents sont venus boire le café s'excuser mille fois de déranger si tard et expliquer le flip du départ. ils ont une imprimante. et du café. et un truc au chocolat pour croquer avec. et ils ont une imprimante...
et ils sont adorables. bien sûr qu'ils sont adorables. et quand je veux je reviens.
quand je serai revenue, quoi. enfin.
ils ont une imprimante...

on s'est pas sédentarisés pour rien ya quelque millénaires. je vous le dis.
le voyage, ça te bouffe la santé.
et dire qu'ils casent ça dans le loisir...
et dire qu'on paye pour ça !

drôle de monde quand même, drôle de monde...