mercredi 27 mai 2009

où ça sent le cochon brûlé

hey !

sachez-le, encore une belle journée sur Lyon plage. J'ai commencé par rédiger une dissert' du tonnerre, avec tout ce qu'il faut de verve zet de métaphores colorés, sans oublier le petit soupçon de grossièretés. (je sais comment fonctionne ce prof, alors je lui sert ce qu'il aime. c'est pas ça, être adapté?) en plus, ledit coco est un dinosaure par conviction : il refuse absolument qu'on lui rende un devoir typographié. donc j'ai gentiment tout écrit à la main, sans fautes, mais pas sans ratures. je sais pas ce qu'il y avait dans mon téléphone, mais lui que se tient si sage d'habitude, il n'a pas arrêté de se réveiller. et j'ai pas arrêter de sursauter à chaque sonnerie. et donc de faire des ratures ! (faut suivre, hein)
Et heureusement que je m'étais levé à 6H, parce que le tontonibus en personne m'a appelé, tenez-vous bien, à 8h28 ! du matin ! si, si. cheers.

bref, terminé devoir, rendu devoir, signé feuille de présence, puis partie en un temps record. dur, dur. alors pour me récompenser d'avoir si durement travaillé (!) je suis allée flâner à la croix rousse, dans l'espoir de me trouver une paire de godasses plates avec option sans ampoules svp. j'ai tourné en rond un moment avant de trouver la boutique miracle (donc la version sans ampoule était déjà grillée, haha). et là, bon, bref, j'ai trouvé des godasses, et j'ai réussi à me faire draguer par le vendeur de shoes. bon, ça encore, ça peut arriver ( bien que le gars en question avait largement dépassé la date de péremption en ce qui me concerne. pourquoi ya que les vieux qui me draguent, hein? c'est quoi le problème?)
Bref, donc ça, passe encore, sauf qu'il s'est mis à me draguer après que je lui ai dit que j'étais en plein déménagement et en partance pour la teutonie longue durée.
?
ah. mais bien sûr. suis-je bête. il a dû se dire que c'était le bon plan, et que je risquais pas de lui casser les couilles trop longtemps. malin...
mais pas efficace de toutes façons.

pis en rentrant à pieds (sur mes nouvelles pantoufles, yeah), je me suis arrêtée à titre d'aile, une petite librairie pour enfants qui donne envie d'en avoir. je vous jure. dans ma prochaine vie, je tiendrai une librairie pour enfants. et j'ai craqué pour 3 bricoles pour mon neveu préféré. que d'ailleurs j'ai pas vu depuis mathusalem et que ce serait bien que je vois sa trogne avant qu'il ait 18 ans (à bon entendeur...). parce que d'ici là, ya fort moyen que les bricoles en question ne le passionnent plus tellement.

bref. oilà, quoi. et là, ça sent que cochon brûlé parce que dans mon après midi flânitude, j'ai pas pensé à remplir le frigo, donc en rentrant, j'ai trouvé 3 pommes dans le saladier, et un demi pot de confiture dans le frigo. yessss.
j'ai donc improvisé des pommes flambées (quoi, elle me font mal aux dents ces pommes, alors il faut bien les faire cuire un peu... puis les assaisonner un peu, quoi. merde. hein?)
et que les pommes flambées, ben ça exige qu'on mette le bras dans la flamme qui flambe. si,si. c'est marqué sur la recette.
(et le reste du repas s'est effectué en pillage discret sur les réserves des colocs, niarf niarfcornflakes et lait écrémé ! ouais, on a vu mieux comme cambriolage gastronomique, je vous l'accorde. mais faut savoir rester discret dans la vie.)

sur ce, je vous laisse, j'ai déjà la paupière enclumesque.

bonne nuit les grands.

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c'est trop aimable, j'en perds mes mots