samedi 31 juillet 2010

où l'on sommes sportive

salut.


rentrée entière de mon périple kölnien. je vous épargne les ratages de train pour cause de non regardage d'heure de départ sur le billet et autre presque oubliage de valise dans une gare blindée de pickpockets. je suis rentrée entière et reposée. si, si.


et pour fêter ce nouvel élan d'énergie, j'ai joyeusement poussé la porte d'un magasin spécialisé en course à pied, puisqu'il fait beau et que quand même, la course à pied, c'est pas cher. Mais c'est mieux avec des chaussures, il parait. donc, moi d'acheter des chaussures.

enfin.

je rentre. à droite, un mur avec des tee shirt et autres micro shorts en tissu qui respire et qui transpire avec toi. à gauche, un autre mur couvert de chaussures toutes plus aérodynamiques les unes que les autres. j'ose à peine dépasser une demoiselle en carton grandeur nature, avec un tour de taille à peine supérieur à son épaisseur cartonesque.

un vendeur remarque que je ne suis pas une habituée. ils ont l'oeil pour ces choses, là, les vendeurs de chaussure de courses.

bon. ici, ils font ça sérieusement, laissez-moi vous dire. ici, madame, on teste votre marche. (donc on va me raconter que je marche en canard, avec plus de poid sur la jambe droite, mais légèrement sur l'extéreur du pied, et que de fait les chaussures high speed mega splash 15+ sont parfaites pour moi. je me réjouis d'avance)
parce qu'attention, on ne veut pas des chaussures qui nous tassent les cervicales ou qui nous usent le cartilage genouesque, hein. non non. nous on veut les high speed mega splash 15+. jaunes.

là où il est gentil, le vendeur, c'est quand il me regarde droit dans les yeux et qu'il me dit : madame, tenez-vous bien, ici on fait le test truc blabla hightech chose. ça coûte 20 euros. c'est compris dans le prix de la chaussure. donc c'est pas à part quoi, donc et le prix de la chaussure c'est, tenez-vous bien, entre 120 et 160€. avec le test machin chose truc, hein, c'est compris dans le prix de la chaussure.

j'ai été soulagée d'apprendre que pour le même prix, j'avais la chaussure droite et la chaussure gauche.
bon.
bon !
bien.
d'accord.
"je reviens quand j'ai eu ma paye", mentis-je.

alors quoi. il faut des bonnes chassure pour courir. sinon on se tasse les vertèbres et on s'use les cartilages et après on a de l'arthrite à 24 ans et on peut plus faire du houlahoup.

mais maintenant, si j'achète ces foutues godasses, qui me guarantit qu'elles vont pas courir gaiment 5 jours et demi, puis finir paisiblement leur jours dans mon armoire avec ses copines à talons-vachement-belles-en-solde-qui font-beaucoup-mal-aux-pieds ? hein ?

en même temps, sans chaussure, j'ai un encore meilleur prétexte pour ne pas courir.

puis qui sait, peut être que le prix de la chaussure doit motiver le coureur ? vous croyez qu'ils pensent comme ça, les vendeurs de chaussures de course ? je me vois déjà. "allez, fhoufhou, encore 300m, et j'ai rentabilisé 1/25è de mes chaussures. fhoufhou."
un kilomètre à pieds, ça use, ça use, un kilomètre à pieds, ça use le portemonnaie.

ouais.

en même temps, mon abonnement à smile sport m'a moyennement motivé pour aller faire des squats toutes les semaines. pour ne pas dire que je n'y ai pas mis les pieds depuis... euh. ?
mars. disons. voire, février.

et en plus, qu'est-ce que je lis ? que les chaussures de course il faut les changer tous les ans parce que sinon ça se tasse, et ainsi vos cervicales ?
je croyais que c'était bon pour la santé, la course à pieds. mais maintenant ça m'a plutôt l'air dangeureux comme affaire.

finalement, épuisée, je suis allée manger une glace chez tremonti, parce ces italiens quand même, ils savent y faire en glace à la fraise.
et c'était bon...

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c'est trop aimable, j'en perds mes mots