samedi 14 août 2010

où l'on speed date par hasard

Vous le savez tous, j'aime bien des fois me "optutten", comme on dit ici. prendre un long bain (moi qui n'ai qu'une douche), me mettre une crème dans les cheveux, une autre sur les genoux et un autre sur les pieds, hésiter 1h entre cette robe et ce petit haut avec, euh, non avec ce froc là, mais avec celui-là peut-être ?
(j'aime bien cette expression. une "tut", c'est une greluche. et "op", ça veut dire dessus, donc ici, quand on se maquille, on se met une couche de greluche.)
donc j'aime bien m'engrelucher.
attention, ne vous méprenez pas, je connais plus souvent périodes où pendant de longues semaines je sors en pantalon pas frais, avec cheveux pas frais et oeil tombant.
mais ce matin-là, je sais pas pourquoi, j'avais envie.

alors je suis sortie, toute maquillée, toute onglement vernie (les mains ET les pieds je vous prie), tout entallonnée, toute poudrée et avec LE cheveux de l'année. Et devinez sur qui je tombe ?
(bon, vous pouvez pas deviner. j'ai fait la même à ma collègue de services, et elle m'a dit qu'il fallait pas dire ça si on pouvait pas deviner, que c'était pas juste. alors je le fais pas.)
donc vous ne devinerez jamais sur qui je tombe : un certain Jasper, qui, pour ceux qui suivaient l'été dernier, fut à l'origine d'un post misérable sur les malheurs de la non-réciprocité. Passons.
Bref. lui, donc.
et tout joyeux et tout gentil et assied toi donc avec nous et comment ça va et faut qu'on aille boire un coup et donne-moi ton donc numéro.
je tombe des nues. mais je suis restée coolissime. pas un seul bégaiment ou autre silence glacial m'échappant par mégarde. Haha. genre oh tiens vous ici?
la seule mouche dans le coktail, c'est que j'étais entrain de manger une glace gigantesque, avec chantilly sauce au chocolat et tout le tintouin. bon. je sais plus ce qu'il fallait que je compense ce jour-là, mais c'était d'importance vitale.
et que j'ai quand même réussi à me baver sur le menton quand il regardait ailleurs. hinhin. sauf que la pensée qu'il reste peut être une coulée de chocolat sur la figure reste un peu... déconcentrante. bref. coolissime, je vous dit.

après par contre, j'ai eu la pulsion soudaine de piquer un sprint et de sauter partout tellement j'étais traumatisée. mais comme j'avais mes plateaux de 12cm, je me suis abstenue. Pis t'façons je me suis dit, Lucie, c'est pas bon signe. si le pequin t'apprécie avec la couche de girlitude du jour, et que la première chose à laquelle tu penses, c'est qu'il est trop beau pour toi et qu'il faudrait perdre 5 kilos... c'est pas bon signe.
puis je suis pas sûre qu'il apprécie ma tendance "parlons avec les arbres"et "écoutons-nous respirer"...
hum.

ceci dit, j'ai pas de souci à me faire, puisque ça fait 10 jours que le charmant ne m'a pas téléphoné.

haha. t'façons, il s'appelait "le coq". qu'est-ce que tu veux faire avec ça, à part des cocoricos ?

j'aime bien les histoire comme ça, moi. courtes, pas trop impliquées. on se croise, on se plait, on s'echange les numéros puis on s'appelle jamais.

ça va, je peux supporter ce degré d'intimité. plus, j'ai du mal...

2 commentaires:

  1. albertine du poitou14:11

    ma ptite lulu, moi chuis ben contente que t pa de ptit copain, comme ça tu as bien le temps de nous écrire et de nous téléphoner souvent. le jour où tu auras un téléphone.

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  2. Alfredo13:32

    alors ? alors ? il a rappelé ou bien ?

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c'est trop aimable, j'en perds mes mots