samedi 14 août 2010

où l'on aime ses collègues

bon. pour rester dans le sujet "hommes sweet hommes".

quand même, il faut que je vous raconte mon nouveau collègue préfére. l'unique mâle de l'équipe.
le précédent a craqué récemment. démission.
ceci explique celà, je m'en vais vous décrire les trésors de testotérone que le garçon doit déployer pour s'en sortir.

Parce que Michel, c'est un vrai.
du genre à se regarder dans tous les miroirs en se donnant des coups de poing pour de faux
du genre à appeler tout le monde fillette ( sauf moi, j'ai droit à "française", mais je doute qu'il connaisse mon nom)
du genre à dire "là tu vois, je'm f'rais bien un ptit big mac"
du genre à ouvrir la porte du frigo juste pour la refermer d'un coup de genoux au ralenti du genre "tiens prends-toi çaaa"
du genre à se faire craquer les doigts avant de prendre un plateau
du genre à s'entraîner constamment à prendre la pose bras croisés sourire hollywood au cas-où on voudrait le prendre en photo
du genre a dégaîner le pot de gel par jour
du genre à considérer que, c'est quand même cool de travailler avec des femmes, comme ça c'est elles qui nettoient
du genre à marcher toujours comme un gorille
du genre à lire le magazine des millionaires
du genre à faire des blagues que lui seul trouve amusant
du genre à trouver qu'on doit être attardées pour ne pas se bidonner avec lui
du genre à me demander quel est le vin le plus cher que j'ai jamais bu
du genre à me demander quelle est mon plat typique français préféré
du genre à me demander si je passais toutes mes vacances à st Topez
du genre à toujours pas comprendre après toutes mes réponses hyper enthousiastes, que si j'habite en ici depuis un an, c'est que je ne me sens pas si française que ça
du genre à dire des truc du genre, genre quoi, avec une voix tellement cool et un accent tellement cool que je lui demande à chaque fois de répéter tellement je suis trop loin de sa coolitude
du genre à me répéter en ar-ti-cu-lant et en faisant les gros yeux
du genre à pas pouvoir venir demain parce que son entraîneur de kite-surf veut lui parler
du genre que j'aime bien, quoi.

et après, on s'étonne que je veuille me faire nonne. franchement.

1 commentaire:

c'est trop aimable, j'en perds mes mots