vendredi 17 juillet 2009

où puisque c'est ainsi nous reviendrons mardi

salut les gars, salut les filles, saluts chers francophones de tous les pays.

je reviens du boulot. cool, non? ou plutot, "chill", comme on dit ici. je vais encore devenir super hype sur mes vieux jours.
en vrai, histoire de faire bondir le paternel, j'avais mon hebdromadaire jour de congé aujourd'hui meme. et meme que j'étais chez le coiffeur entrain de me faire ravaler la façade (voir ci dessous pour les détails) quand mon cher patron m'appelle, rayonnant à travers le télephone ( ils sont forts ces hollandais), si je ne voulais pas venir leur donner la patte ce soir, pour cause de magnifique beau temps.
et moi de remballer ma jolie robe, mes talons et ma nouvelle coupe de cheveux, et vogue en basket sur mon ptit vélo, direction Lukx aan Zee. et heureusement que j'étais là, mon dieu. quel peuple... mais c'est tellement plus sympa quand c'est plein que quand c'est mort... ( poulette, phrase à classer dans la liste des affirmations les plus idiotes qui soient) bref, c'était bien "druk" et nous en fumes fort aise. il y avait meme 3 jeunes français, s'en revenant de flandres. ( an-an-dres) dans le genre fauchés, qui me sortent toute leur mini monnaie et qui font des yeux énormes en regardant la note. tssss... et on dit que les hollandais sont rapias..

bon, donc j'avais rendez-vous avec la copine à un arrière cousin pour luncher ce midi. et dieu sait si les bataves savent luncher. que tout ceux qui m'ont dit que la cuisine hollandaise ne ressemblait à rien se repentissent humblement. corrigeons : la cuisine traditionnelle hollandaise étant quasi inexistante (je vous épargne le choux fleur à rien des soirs de disette), ben ils sont tout inspirés de la bouffe d'ailleurs. pas con. sauf qu'ils le font pour de vrai et hyper bien. véridique. et pas cher. je trouve. tu peux trouver un super bon sandwiche sans mayonnaise pour 2€50. ab-so-lu-ment inimaginable en terre franchouillarde. bref.
   donc nous lunchames divinement. et ensuite, j'alla chez le coiffeur. un bien branché où ils te font des coupes un peu folles... je prends rendez-vous dans l'après midi, tout va bien, on mange encore une divine glace italienne (cannelle... aaaaaaaah) pis je me pointe au truc. compliment sur mes godasses-à-talons-de-france-aaahbon-de-france.. puis vient le moment où je détache mes cheveux. bon. silence. vient le moment où la coiffeuse regarde ce qu'il me reste sur la tete. gratouille un peu de ci de là. puis elle s'esquive, et appelle une autre coiffeuse à la rescousse. rebelote, et vient le moment où on me demande qui a osé me faire ça. on essaie de trouver un compromis entre pas trop court et pas trop long mais qui ressemble un peu plus à quelque chose que je n'ai pas raté moi-meme.
moralité : les chaussures françaises sont plus fiables que les coiffeuses françaises.

donc ce qu'il en ressort, c'est un genre de louise brooks, version bouclettes. et je suis ravie de ressembler à nouveau à quelque chose de plus humain. mon imbécile de chef ne pourrai plus dire que je ressemble à edith piaf (ce que, sorry, je ne prends pas pour un compliment). "oui mais c'est le chefeu !".. ignare.
pis la coiffeuse à été ravie de son défi du jour. (et on vécut heureuses et eumes beaucoup de petits carrés plongeants.)

autrement, les news... euh, pas de nouvelle encore du yéti etc. et ma chambre, après discussion, ne sera investie qu'au 15 aout. ce qui me contrarie à moitié : je fais quelques économies, mais en meme temps, je m'étais fait à l'idée d'avoir mon espace, et surtout de laisser la grand-tante tranquille. la pauvre. je n'ose pas lui annoncer la nouvelle.

bon. pis sinon, je viens de choquer à vie un pauvre nollandais qui travaille avec moi. mon tact mémorable et ma franchitude bien marquées l'ont laissé coi, le pauvre. je n'ose meme pas vous dire ce que je lui ai sorti. des fois, je me demande ce qui me passe par la tete. anyway. je vous laisse imaginer, comme ça vous imaginez encore pire. arf arf.

hey, sweethearts, je vous laisse à vos huitres, et au plaisir de vous relire...

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c'est trop aimable, j'en perds mes mots