mardi 9 juin 2009

où l'on se neederlandise

chers francophones de tous les pays, salut.

qu'on se le dise, la hollande, ca déchire tout !

- alors je vous averti de suite que les accents circonflexes n'existent pas par ici, donc je ne veux aucun " mon dieu mais c'est quoi ce francais" et pas de c cédille non plus. pis que tous les accents aïgus ou graves demandent des manoeuvres colossales, type prendre à gauche, tourner trois fois sur soi meme, lever le doigt en l'air, rencontrer la femme à tete de cheval et répondre à ses 3 énigmes avant de pouvoir enfin gagner un "à", un "é" ou encore le fameux "ù"-

bon. et sinon, tout le monde est absolument adorable ici. tout le monde me prete sa maison, sa voiture, son vélo... un peu too much à mon gout, mais je suis touchée par tant de confiance. le coin est super tranquille, j'ai délicieusement dormi jusqu'à, tenez-vous bien : 9h !! haha ! la pure grasse mat' que ca fait des siècles (au moins) que j'en revais.

bon, dans les moyennement bonnes nouvelles, nous avons la météo. à savoir que la température maximale (et rarissime) observée au plat pays est de 24 degrés. assorti aux tout aussi exceptionnelles 2 semaines complètes sans pluie. re-bon.
suis-je bien équipée pour ces nordicités ? rien n'est moins sur. la bonne nouvelle though, c'est que la mode ici, c'est yum yum ! je suis fan inconditionnelle. quand chez nous on dit gris béton, eux ils disent vert citron, et quand chez nous on dit tailleur caca d'oie, eux ils disent robe à fleur.
que des couleurs partout, des coupes super sympas, et bordel de merde, enfin un pays où avoir des balconneries bien remplies est normal ! thank god.
n'empeche, leur mode est total trop top cool, je veux changer toute ma garde robe. le pire, quand meme, le must du must have, c'est l'imper. ils ont des impers qui donnent envie qu'il pleuve.
c'est pas compliqué. chez nous, déjà quand tu achètes un imper tu es déprimé pour la semaine, et quand tu l'enfiles, tu es en rogne pour la journée. ben là, c'est le contraire. ils font des impers qui donnent envie de pluie ! n'est-ce pas formidable ? ils sont forts ces hollandais. dommage que mes préférés coutent 129 euros (une bagatelle vu l'état de mes finances aujourd'hui) parce que j'aurai craquissimement craqué.
-euh, les impers, hein, pas les hollandais-

sinon, aujourd'hui j'ai pris mes marques : je me suis perdue en vélo, j'ai trainé en ville ( tout est absolument char-mant), j'ai fouiné dans une boutique de valises vintage ( du jamais vu), j'ai soudoyé un employée du l'office du tourisme pour qu'elle me refile un plan et je me suis quand meme paumée au retour parce que le bled où habite ma tendre logeuse n'y figurait pas. puis je suis passée à un, comment on appelle ca, un truc genre ANPE, mais pas vraiment, bref. où on m'a dit qu'il me manquait mon "sofinummer" bon. donc moi d'appeller le services des impots hollandais ( j'adore), et d'etre redirigée reredirigée rereredirigée vers le bon service, et jusqu'à maintenant, j'ai attendu 43 "oogenblicken geduld". chez eux, on ne patiente pas quelques instants, mais on patiente un clignement d'oeil. je sais. ils sont fous ces hollandais. bref. rendez-vous lundi à Amsterdam pour récupérer le fameux machin. sur quoi je croise le fils de Olga qui me dit "de toutes facons si tu bosses à la plage, c'est tout au black."
j'ai du mal à savoir si je trouve ca une bonne nouvelle ou pas. l'expérience personnelle quand à la générosité des employeurs envers leur employés ne m'encourage pas à travailler sans etre déclarée. et surtout, je crois que ce genre de pratiques, sous couvert de te donner le sentiment de gagner plus de fric (et peut etre est-ce un peu vrai), profite surtout aux patrons. alors bon. on verra.

puis hier soir, en pensant à ma chère maman, j'ai lu Pietje Bell pour m'endormir. c'est sympa, parce que toutes les affaires des enfants sont toujours là dans les chambres, et les petits enfants jouent encore avec. Ah ! puis j'ai retrouvé un garage avec lequel on jouait chez Oma. je ne sais pas comment il a atterrit ici, mais c'était drole de le voir là.

bref, le soleil est de retour (parce que réveil pluvieux comme il se doit) et ma tante m'attend au soleil avec un journal, donc je cours la rejoindre.

si vous etes sages, et si toute la galaxie n'est pas encore au courant, je vous raconterai demain les aventures weimartiennes.

bien à vous

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c'est trop aimable, j'en perds mes mots