jeudi 20 janvier 2011

où décidement

plus je lis les blogs de mamans, et plus j'ai envie de me faire ligaturer
-j'allais dire nonne, mais faut pas pousser non plus-
(hinhin, "pousser"...)


parce que je sais déjà que, si ma soeur et ma chère maman ont réussi à être plus belles que jamais, enceintes, avec la peau de rêve, des cheveux magnifiques, un ventre de pomme et puis finalement à finir plus mince après qu'avant bébé, ben moi du coup je suis sûre que je me taperai probablement les 4 mois à rester les pieds en l'air pour que le schmillblick reste bien là-bas dedans, les pieds qui prennent trois taille de flotte, les vergetures jusque sur les coudes, les boutons d'acné, les nichons qui deviennent plus gros que la tête pis les 32 kilos de plus que de ma vie j'arriverai plus à perdre, et le baby blues de 6 mois environ pour ceriser le gâteau.


faut bien que y en ait une qui paye pour tout ce bonheur, quand même.


sans compter qu'après toutes ces réjouissances, tu te retrouves avec un bébé.
quelle arnaque. 
j'ai lu quelque part que le créateur avait bien fait son boulot en ajoutant le plaisir au manger et à la procréation (2 activités fort nécessaires à la survie de l'espèce), pour être sûr qu'on se tienne bien à nos obligations. sur le coup, j'avais trouvé ça amusant comme réflexion. mais depuis que je me suis tapée la grossesse détaillée de Caro, (désolée Caro, c'est pas ta faute) ben moi je trouve que c'est l'arnaque du siècle. tout innocents que nous sommes, on se laisse aller à quelques galipettes et siestes crapuleuses, et hop, on se retrouve avec toute la liste qui nous tombe dessus.
comme dit le proverbe "life is hard, said the queen of Spain, five minutes pleasure, nine month pain." d'ailleur je pense qu'on peut tranquille en faire un "nineteen years pain."
déjà que je trouvais ça nul avant, mais là c'est pire ! et tous les récits extatiques post traumatiques racontant les délices de la maternité n'y feront rien. ya toute les chances que mes gènes se perdent avec moi-même.


et qu'on me dise pas encore une fois "oui oui, on en reparlera quand ton horloge biologique elle te fera coucou, moi aussi de mon temps..."


je suis et resterai anti bébé jusqu'à la fin de mes jours.
c'est dit.


et si jamais je change d'avis (puisque je suis femme, ne l'oublions pas)
ben vous serez les premiers à vous réjouir, non ?



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c'est trop aimable, j'en perds mes mots